Bahreïn : 31 militants déchus de leur nationalité, deux morts dans des explosions
Les autorités bahreïnies ont déchu de leur nationalité 31 activistes, dont deux anciens députés, pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", a rapporté mercredi l'agence de presse officielle.
Cette décision a été annoncée dans un communiqué du ministère de l'Intérieur, qui énumère les noms des 31 Bahreïnis déchus de leur nationalité, y compris les ex-députés Jawad et Jalal Fairouz.
L'explosion de bombes artisanales à Manama fait deux morts:
Cinq bombes artisanales ont explosé, lundi 5 novembre, dans deux quartiers résidentiels de Manama, tuant deux ressortissants asiatiques et blessant grièvement un troisième, a annoncé la police bahreïnie. Citée par l'agence d'information officielle BNA, la police de la capitale a précisé qu'un homme avait été tué dans l'explosion d'un engin qu'il avait touché du pied à Gudaibiya, un quartier de Manama, alors que la deuxième victime, blessée dans une explosion près d'une salle de cinéma, avait succombé à l'hôpital.
Une troisième explosion survenue à Adliya, un autre quartier de Manama, a grièvement blessé un éboueur asiatique, a ajouté la police, sans fournir de précisions sur les deux autres explosions, ni sur les auteurs ou les commanditaires de ces actes, qu'elle a qualifiés de "terroristes". Bahreïn compte une importante communauté du Sud-Est asiatique, employée en particulier dans les secteurs du bâtiment et des services.
Condamnation du retour à la violence
Amnesty International a pour sa part appelé à une enquête "indépendante, impartiale et approfondie". Ces attaques "témoignent d'un mépris total pour les droits humains et les principes fondamentaux de l'humanité", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, responsable de l'ONG pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Le ministre des affaires étrangères britannique, Alistair Burt, a aussi condamné "avec fermeté" ces explosions. "
En octobre, deux policiers avaient été tués par l'explosion d'une bombe artisanale, lors de heurts avec des manifestants à Aker, un village près de Manama, selon le ministère de l'intérieur. Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation, animé par la population autochtone qui réclame une monarchie constitutionnelle, avec un premier ministre issu de la majorité parlementaire, dans ce petit royaume du Golfe.
Source : agences
Cette décision a été annoncée dans un communiqué du ministère de l'Intérieur, qui énumère les noms des 31 Bahreïnis déchus de leur nationalité, y compris les ex-députés Jawad et Jalal Fairouz.
L'explosion de bombes artisanales à Manama fait deux morts:
Cinq bombes artisanales ont explosé, lundi 5 novembre, dans deux quartiers résidentiels de Manama, tuant deux ressortissants asiatiques et blessant grièvement un troisième, a annoncé la police bahreïnie. Citée par l'agence d'information officielle BNA, la police de la capitale a précisé qu'un homme avait été tué dans l'explosion d'un engin qu'il avait touché du pied à Gudaibiya, un quartier de Manama, alors que la deuxième victime, blessée dans une explosion près d'une salle de cinéma, avait succombé à l'hôpital.
Une troisième explosion survenue à Adliya, un autre quartier de Manama, a grièvement blessé un éboueur asiatique, a ajouté la police, sans fournir de précisions sur les deux autres explosions, ni sur les auteurs ou les commanditaires de ces actes, qu'elle a qualifiés de "terroristes". Bahreïn compte une importante communauté du Sud-Est asiatique, employée en particulier dans les secteurs du bâtiment et des services.
Condamnation du retour à la violence
Amnesty International a pour sa part appelé à une enquête "indépendante, impartiale et approfondie". Ces attaques "témoignent d'un mépris total pour les droits humains et les principes fondamentaux de l'humanité", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, responsable de l'ONG pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Le ministre des affaires étrangères britannique, Alistair Burt, a aussi condamné "avec fermeté" ces explosions. "
En octobre, deux policiers avaient été tués par l'explosion d'une bombe artisanale, lors de heurts avec des manifestants à Aker, un village près de Manama, selon le ministère de l'intérieur. Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation, animé par la population autochtone qui réclame une monarchie constitutionnelle, avec un premier ministre issu de la majorité parlementaire, dans ce petit royaume du Golfe.
Source : agences
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