Attentat à Beyrouth: Wissam el-Hassan était très bien surveillé

Les services de renseignements de la sécurité intérieure libanaise ont eu accès aux bases de données électroniques relevant des communications effectuées par le chef du bureau de renseignement, le général Wissam el-Hassan, mort vendredi dans un attentat à la voiture piégée dans le quartier d’Achrafieh à Beyrouth.
Les données portaient sur les contacts effectués quelques heures avant l’assassinat, depuis l’arrivée d’el-Hassan à l'aéroport de Beyrouth jeudi jusqu'à l’instant de l'explosion vendredi, a révélé une source sécuritaire bien informée.
Lors d'un entretien au quotidien libanais Assafir, la source a précisé que le chef des forces de sécurité intérieure (FSI) au Liban, le général Achraf Rifi, a demandé à ses forces si l’explosion d’Achrafieh a visé l’une des personnalités politiques libanaises. Elles l'ont répondu par la négative. Rifi qui a cru que Hassan était toujours auprès de sa famille à Paris, a essayé, en vain, de le contacter, mais sa ligne téléphonique étant toujours hors connexion.
L’ancien premier ministre Saad Hariri a appelé Rifi à 4 heures, pour lui demander s'il s'est rassuré sur la santé d’el-Hassan. Hariri a affirmé que le général el-Hassan lui a fait part de son arrivée à Beyrouth le matin même. Aussitôt, Rifi a envoyé la force chargée de la protection personnelle d’el-Hassan sur les lieux de l'attentat. De retour, la force a ramené la montre du général, démontrant qu'il a été tué lors de l'explosion d'Achrafieh. La source a ajouté qu’el-Hassan était probablement surveillé, aussi bien à Beyrouth qu'à Berlin et à Paris. Elle a ajouté que les personnes avec lesquelles Hassan a communiqué de retour à Beyrouth sont actuellement interrogées. Le général liquidé était au point de tenir une réunion secrète avec l'une de ces personnes dans un bureau proche de son lieu de travail au siège de la direction générale.
Source: Assafir, traduit par moqawama.org
Les données portaient sur les contacts effectués quelques heures avant l’assassinat, depuis l’arrivée d’el-Hassan à l'aéroport de Beyrouth jeudi jusqu'à l’instant de l'explosion vendredi, a révélé une source sécuritaire bien informée.

Lors d'un entretien au quotidien libanais Assafir, la source a précisé que le chef des forces de sécurité intérieure (FSI) au Liban, le général Achraf Rifi, a demandé à ses forces si l’explosion d’Achrafieh a visé l’une des personnalités politiques libanaises. Elles l'ont répondu par la négative. Rifi qui a cru que Hassan était toujours auprès de sa famille à Paris, a essayé, en vain, de le contacter, mais sa ligne téléphonique étant toujours hors connexion.
L’ancien premier ministre Saad Hariri a appelé Rifi à 4 heures, pour lui demander s'il s'est rassuré sur la santé d’el-Hassan. Hariri a affirmé que le général el-Hassan lui a fait part de son arrivée à Beyrouth le matin même. Aussitôt, Rifi a envoyé la force chargée de la protection personnelle d’el-Hassan sur les lieux de l'attentat. De retour, la force a ramené la montre du général, démontrant qu'il a été tué lors de l'explosion d'Achrafieh. La source a ajouté qu’el-Hassan était probablement surveillé, aussi bien à Beyrouth qu'à Berlin et à Paris. Elle a ajouté que les personnes avec lesquelles Hassan a communiqué de retour à Beyrouth sont actuellement interrogées. Le général liquidé était au point de tenir une réunion secrète avec l'une de ces personnes dans un bureau proche de son lieu de travail au siège de la direction générale.
Source: Assafir, traduit par moqawama.org
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années