Appels à la solidarité et à l’unité après l’assassinat du général Wissam el-Hassan

L’assassinat vendredi du chef du bureau des renseignements des forces de la sécurité intérieure (FSI), le général Wissam el-Hassan, a suscité une vague de condamnation au Liban et dans le monde.
Le gouvernement a décrété samedi une journée de deuil national, qui a été observée par les administrations publiques, les banques et certaines écoles.
Ce meurtre a été condamné par la classe politique libanaise, et plusieurs personnalités ont mis l’accent sur la nécessité de faire preuve de solidarité en ce moment difficile.
Le Hezbollah a dénoncé dans un communiqué, une tentative de déstabilisation du Liban, et a demandé l’ouverture d’une enquête sérieuse pour identifier les auteurs de l’attentat.
Le président du Parlement Nabih Berri a condamné un acte "terroriste par excellence".
Le chef du courant patriotique libre, le général Michel Aoun a affiché sa consternation en disant : "nous regrettons toute perte au niveau des responsables, nous sommes comme eux, exposés au danger".

le général assassiné Wissam el-Hassan
L’ancien premier ministre Saad Hariri a accusé le président syrien Bachar al-Assad d'avoir assassiné le général Wissam al-Hassan. Interrogé par la chaine de télévision américaine CNN, le chef du Parti du Futur a déclaré : "Nous ne nous tairons pas ". Le chef des Forces Libanaises Samir Geagea a quant à lui pointé un doigt accusateur vers la Syrie et ses amis à l’intérieur. Le leader druze Walid Joumblatt a également accusé le régime syrien d’être responsable de l’assassinat du général el-Hassan : " après avoir brûlé la Syrie, le régime veut maintenant détruire le Liban. Cependant, les alliés de la Syrie au Liban ne sont pas impliqués", a-t-il signalé. Toutefois, M. Joumblatt a appelé la classe politique à faire preuve de sagesse et à éviter les échanges d’accusation.
Réunies hier en urgence à la Maison du Centre, les forces du 14 Mars ont fait assumer au Premier ministre Nagib Mikati « personnellement » la responsabilité de l’assassinat du général Wissam el-Hassan, l’appelant à démissionner sans tarder. Le ministre Ahmad Karami, proche de M. Mikati, a rejeté ces condamnations avant une réunion du Conseil des ministres samedi matin. Une source proche de gouvernement, citée par les médias, a souligné que M. Mikati avait assuré au général el-Hassan un filet protecteur contre les campagnes qui le visaient. Elle a également refusé de le remplacer comme le réclamait les forces du 14 mars.
Toujours au niveau des réactions, le ministre syrien, Omrane al-Zohbi, a pour sa part, dénoncé un acte "lâche" et "terroriste". "Ces attentats terroristes sont injustifiables où qu'ils se produisent", a ajouté le ministre, cité par l'agence officielle Sana.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a "condamné fermement l'attentat terroriste" commis à Beyrouth et a exhorté les Libanais à "préserver l'unité nationale".
A Washington, la porte-parole du département d'État, Victoria Nuland, a condamné "dans les termes les plus fermes ce qui semble être un acte terroriste. Rien ne peut justifier une telle violence".
Le président français François Hollande a appelé les responsables libanais à protéger leur pays de "toutes les tentatives de déstabilisation, d'où qu'elles viennent".
Le Vatican a lui aussi condamné fermement l'attentat. Cette "absurde violence meurtrière" ne doit pas être "une occasion pour un accroissement de la violence", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
L’Union européenne, le Brésil, le Mexique, le Canada ont également dénoncé l’attentat.
Fermeture de route :
Après l’annonce de la mort de Wissam el-Hassan, des jeunes sont descendus dans les rues pour exprimer leur colère. Des manifestants ont bloqué les routes à l’aide de pneus enflammés du Liban nord à Saida, en passant par Beyrouth et la Bekaa. Selon des témoins cités par les médias, des inconnus circulants à bord de voitures ont contraint certains commerçants à baisser leurs rideaux. Des coups de feu sporadiques ont été tirés dans le chef-lieu du Liban nord où une forte tension est palpable. La violence dans cette ville a coûté la vie à cheikh Abd al-Razak al-Asmar, membre du mouvement du Tawhid islamique, enseignant de Fiqh et membre du rassemblement des Oulémas musulmans.
l'équipe du site
Le gouvernement a décrété samedi une journée de deuil national, qui a été observée par les administrations publiques, les banques et certaines écoles.
Ce meurtre a été condamné par la classe politique libanaise, et plusieurs personnalités ont mis l’accent sur la nécessité de faire preuve de solidarité en ce moment difficile.
Le Hezbollah a dénoncé dans un communiqué, une tentative de déstabilisation du Liban, et a demandé l’ouverture d’une enquête sérieuse pour identifier les auteurs de l’attentat.
Le président du Parlement Nabih Berri a condamné un acte "terroriste par excellence".
Le chef du courant patriotique libre, le général Michel Aoun a affiché sa consternation en disant : "nous regrettons toute perte au niveau des responsables, nous sommes comme eux, exposés au danger".

le général assassiné Wissam el-Hassan
L’ancien premier ministre Saad Hariri a accusé le président syrien Bachar al-Assad d'avoir assassiné le général Wissam al-Hassan. Interrogé par la chaine de télévision américaine CNN, le chef du Parti du Futur a déclaré : "Nous ne nous tairons pas ". Le chef des Forces Libanaises Samir Geagea a quant à lui pointé un doigt accusateur vers la Syrie et ses amis à l’intérieur. Le leader druze Walid Joumblatt a également accusé le régime syrien d’être responsable de l’assassinat du général el-Hassan : " après avoir brûlé la Syrie, le régime veut maintenant détruire le Liban. Cependant, les alliés de la Syrie au Liban ne sont pas impliqués", a-t-il signalé. Toutefois, M. Joumblatt a appelé la classe politique à faire preuve de sagesse et à éviter les échanges d’accusation.
Réunies hier en urgence à la Maison du Centre, les forces du 14 Mars ont fait assumer au Premier ministre Nagib Mikati « personnellement » la responsabilité de l’assassinat du général Wissam el-Hassan, l’appelant à démissionner sans tarder. Le ministre Ahmad Karami, proche de M. Mikati, a rejeté ces condamnations avant une réunion du Conseil des ministres samedi matin. Une source proche de gouvernement, citée par les médias, a souligné que M. Mikati avait assuré au général el-Hassan un filet protecteur contre les campagnes qui le visaient. Elle a également refusé de le remplacer comme le réclamait les forces du 14 mars.
Toujours au niveau des réactions, le ministre syrien, Omrane al-Zohbi, a pour sa part, dénoncé un acte "lâche" et "terroriste". "Ces attentats terroristes sont injustifiables où qu'ils se produisent", a ajouté le ministre, cité par l'agence officielle Sana.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a "condamné fermement l'attentat terroriste" commis à Beyrouth et a exhorté les Libanais à "préserver l'unité nationale".
A Washington, la porte-parole du département d'État, Victoria Nuland, a condamné "dans les termes les plus fermes ce qui semble être un acte terroriste. Rien ne peut justifier une telle violence".
Le président français François Hollande a appelé les responsables libanais à protéger leur pays de "toutes les tentatives de déstabilisation, d'où qu'elles viennent".
Le Vatican a lui aussi condamné fermement l'attentat. Cette "absurde violence meurtrière" ne doit pas être "une occasion pour un accroissement de la violence", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
L’Union européenne, le Brésil, le Mexique, le Canada ont également dénoncé l’attentat.
Fermeture de route :
Après l’annonce de la mort de Wissam el-Hassan, des jeunes sont descendus dans les rues pour exprimer leur colère. Des manifestants ont bloqué les routes à l’aide de pneus enflammés du Liban nord à Saida, en passant par Beyrouth et la Bekaa. Selon des témoins cités par les médias, des inconnus circulants à bord de voitures ont contraint certains commerçants à baisser leurs rideaux. Des coups de feu sporadiques ont été tirés dans le chef-lieu du Liban nord où une forte tension est palpable. La violence dans cette ville a coûté la vie à cheikh Abd al-Razak al-Asmar, membre du mouvement du Tawhid islamique, enseignant de Fiqh et membre du rassemblement des Oulémas musulmans.
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