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Syrie: Paris s’engage au financement des conseils révolutionnaires

Syrie: Paris s’engage au financement des conseils révolutionnaires
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Paris a lancé mercredi une dynamique internationale d'aide ciblée à l’opposition syrienne. La France est suivie par une douzaine de pays.

« La France veut prendre des initiatives et parmi les plus fortes que nous ayons prises, il y aSyrie: Paris s’engage au financement des conseils révolutionnaires
cette aide que nous fournissons au Conseils révolutionnaires », a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'ouverture d'une réunion internationale à Paris.

Selon lui, la France « apporte de l'argent, des médecins, et remet en marche des boulangeries industrielles pour que les gens puissent manger du pain tout simplement. Nous aidons au ramassage des ordures, à la voierie mais aussi à la remise sur pied d’une police. Petit à petit, comme ces Comités sont élus par la population, ces zones peuvent s'administrer librement ».

Le Quai d’Orsay a accueilli positivement cette réunion de soutien aux conseils révolutionnaires syriens qui administrent les zones dites « libérées » par la rébellion. L’objectif de la rencontre était d’« étudier les modalités de soutien » à ces conseils.

Autour de la table, des représentants d’une vingtaine de pays, occidentaux et arabes, et des membres de ces conseils révolutionnaires, y étaient présents. Mais, le plus grand absent fut laSyrie: Paris s’engage au financement des conseils révolutionnaires
Turquie.

Lors de cette réunion, M. Fabius a de nouveau appelé de ses vœux la formation d’un gouvernement de transition.

« Nous souhaitons que soit établi rapidement, et par une union de l’opposition, un gouvernement provisoire que nous reconnaîtrons une fois formé », a-t-il espéré.

« Mais en attendant cela, nous avons lancé un programme de soutien direct aux conseils révolutionnaires…Et cette approche a recueilli un très grand intérêt de la part de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

Interrogé sur le risque que « les sommes d'argent servent à acheter des armes ou tombent dans les mains des djihadistes », le chef de la diplomatie française a affirmé:  « Si les combats continuaient durablement sans que le régime ne tombe, le risque existe et ce serait une catastrophe ».

La France apporte depuis plusieurs mois déjà, une aide financière à l’opposition syrienne. Depuis fin août, 1,5 million d’euros ont ainsi été mobilisés pour aider une quinzaine de ces conseils locaux.

Source: Divers

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