Manifestations en Arabie, des détenus au sort toujours inconnu

Des centaines de femmes saoudiennes ont organisé un sit-in devant l'une des écoles des filles à Qatif dans la région est de l’Arabie saoudite, en protestation contre les atteintes portées contre les écolières par les forces sécuritaires pendant leur sortie de l'école.
Parallèlement, des protestataires ont fermé l’une des rues principales à Riad en solidarité avec Hila kasir, détenue depuis plus de deux années et condamnée à 15 ans de prison. Le ministère saoudien de l'Intérieur a mis en garde contre la participation à des rassemblements réclamant la libération des prisonniers sous la peine de « répression ferme » des manifestants.
Le ministère a également condamné les petits rassemblements et les sit-in organisés par de petits groupes revendiquant la libération des détenus.
Les activistes humanitaires accusent les autorités saoudiennes de détenir des milliers de personnes sans inculpation ni condamnation dans les geôles du régime. Selon eux, les autorités profitent de leurs différends avec les chefs religieux pour incarcérer les opposants politiques.
Sur le même plan, le détenu Jalal al-Qatan souffre d’un état sanitaire critique depuis son arrestation en juillet, ont déclaré les militants. Il a déjà été transféré 8 fois dans la salle d’opérations, a perdu 30 kilos, et se plaint d'un mauvais traitement au cours de détention dans l'hôpital de la prison.
Atteint d'une balle lors de l'arrestation de cheikh Nimr al-Nimr, il n’a pas reçu le soin médical nécessaire de crainte qu'il ne soit arrêté. Néanmoins, lors d'une tentative de sortir en dehors du pays pour se soigner, il a été arrêté avec son frère et un proche, en dépit de son état non stable.
Les deux citoyens Abdallah Al Rabi et Bader Abd el-Karim sont toujours portés disparus depuis le début d'octobre. Abdallah a été atteint d'une balle au dos, lorsque les forces sécuritaires ont visé son cousin Khaled al-Labad. Il a été arrêté sur-le-champ et son sort est toujours inconnu. Abd el-Karim, frère du martyr Khaled a été arrêté sous les menaces de tirer sur sa famille et a été emmené dans un endroit inconnu. Les observateurs estiment que l'assassinat des quatre martyrs tombés mercredi dernier, était planifié à l’avance, et faisait partie d'une pratique systématique mettant en jeu l'arrestation ou la blessure de tout témoin.
Traduit par moqawama.org
Parallèlement, des protestataires ont fermé l’une des rues principales à Riad en solidarité avec Hila kasir, détenue depuis plus de deux années et condamnée à 15 ans de prison. Le ministère saoudien de l'Intérieur a mis en garde contre la participation à des rassemblements réclamant la libération des prisonniers sous la peine de « répression ferme » des manifestants.
Le ministère a également condamné les petits rassemblements et les sit-in organisés par de petits groupes revendiquant la libération des détenus.
Les activistes humanitaires accusent les autorités saoudiennes de détenir des milliers de personnes sans inculpation ni condamnation dans les geôles du régime. Selon eux, les autorités profitent de leurs différends avec les chefs religieux pour incarcérer les opposants politiques.
Sur le même plan, le détenu Jalal al-Qatan souffre d’un état sanitaire critique depuis son arrestation en juillet, ont déclaré les militants. Il a déjà été transféré 8 fois dans la salle d’opérations, a perdu 30 kilos, et se plaint d'un mauvais traitement au cours de détention dans l'hôpital de la prison.

Atteint d'une balle lors de l'arrestation de cheikh Nimr al-Nimr, il n’a pas reçu le soin médical nécessaire de crainte qu'il ne soit arrêté. Néanmoins, lors d'une tentative de sortir en dehors du pays pour se soigner, il a été arrêté avec son frère et un proche, en dépit de son état non stable.
Les deux citoyens Abdallah Al Rabi et Bader Abd el-Karim sont toujours portés disparus depuis le début d'octobre. Abdallah a été atteint d'une balle au dos, lorsque les forces sécuritaires ont visé son cousin Khaled al-Labad. Il a été arrêté sur-le-champ et son sort est toujours inconnu. Abd el-Karim, frère du martyr Khaled a été arrêté sous les menaces de tirer sur sa famille et a été emmené dans un endroit inconnu. Les observateurs estiment que l'assassinat des quatre martyrs tombés mercredi dernier, était planifié à l’avance, et faisait partie d'une pratique systématique mettant en jeu l'arrestation ou la blessure de tout témoin.
Traduit par moqawama.org
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