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l’agression du sud du pays ou de la banlieue sud de Beyrouth est compatible à l’agression de tout le Liban

l’agression du sud du pays ou de la banlieue sud de Beyrouth est compatible à l’agression de tout le Liban
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Le premier ministre Saad Hariri, a déclaré redouter une intervention sioniste prochaine, considérant que l'agression du sud du pays ou de la banlieue sud de Beyrouth est compatible à l'agression de tout le Liban.
Dans son interview accordée au quotidien français "Le Monde" et publiée aujourd'hui, Hariri a indiqué que l'ennemi sioniste n'a pas besoin de prétexte pour offenser le pays et qu'il ne se préoccupe pas véritablement du processus de paix, s'appuyant sur l'exemple de 2002 quand 50 pays arabes, lors du sommet de Beyrouth, se sont prononcés en faveur de la paix que l'ennemi sioniste a rejetée.
En ce qui concerne le processus des nominations administratives, Saad Hariri a déclaré que "pour la première fois nous allons mettre en place un mécanisme pour nommer des gens qualifiés. Il y a d'ores et déjà une quasi unanimité au sein du gouvernement en faveur de ce mécanisme".
Quant à la présence de bases armées palestiniennes en dehors des camps, le premier ministre assura que "le dialogue national a pris une décision. Nous allons désarmer ces bases" ajoutant que "dans notre déclaration ministérielle, nous avons inscrit un paragraphe au sujet des Palestiniens, garantissant leurs droits humanitaires et civiques. C'est un projet que nous prenons très au sérieux".
D'un autre côté, Saad Hariri a assuré quant aux relations libano- iraniennes, que ces dernières datent de plus de 20 ans et doivent s'améliorer, ajoutant que le Liban étant un membre du conseil de sécurité se préoccupera de ses propres intérêts dans sa position adoptée en ce qui concerne la possibilité de voter de nouvelles sanctions contre l'Iran.
En ce qui concerne les relations libano-américaines, le premier ministre s'est pris aux Etats Unis qui "parlent de liberté, de liberté de parole, et en même temps ils décident d'interdire une télévision (la chaîne Al-Manar)? Ce n'est pas une position en faveur de liberté !" Quant à la question des fouilles des Libanais dans les aéroports, il ajouta "cette décision va à l'encontre de tout le discours de Barak Obama au Caire" ajoutant que le Hezbollah est un parti politique qui participe au gouvernement et que malgré les positions américaines ceci ne doit pas influencer leurs aides accordées à l'armée libanaise.

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