Des Turcs accusent Erdogan d’agir comme le "sous-traitant des Etats-Unis"

Plusieurs centaines de Turcs ont manifesté jeudi à Istanbul contre l'éventualité d'une guerre avec la Syrie, accusant le gouvernement de vouloir livrer une « guerre impérialiste » contre la Syrie.
Ces manifestations ont eu lieu quelques heures après le bombardement turc contre des régions
frontalières syriennes, suite à l'appel de plusieurs partis de gauche et anarchistes sur la place de Taksim, la principale esplanade de la métropole turque, sur la rive européenne du Bosphore.
La foule a abondamment conspué le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, l'accusant d'agir comme le « sous-traitant des Etats-Unis » en entraînant la Turquie dans une « guerre impérialiste » contre la Syrie.
« AKP, retire tes pattes de la Syrie », « Etats-Unis, meurtriers, fichez le camp du Proche Orient » et « Non à la guerre », ont scandé les manifestants.
Pas des excuses officielles, selon la Syrie
Entre-temps, l'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari a affirmé que la Syrie « ne cherche pas l'escalade avec aucun de ses voisins, y compris la Turquie ».
« Le gouvernement syrien a présenté ses condoléances au peuple turc, mais n’a pas présenté des excuses officielles pour l’incident, vu que l’enquête est toujours en cours », a précisé le diplomate.
Jaafari a ainsi démenti les propos rapportés par le vice-Premier ministre turc, Besir Atalay, selon lesquels la Syrie avait reconnu sa responsabilité dans les tirs de mercredi, et présenté ses excuses.
La Turquie assure ne pas partir en guerre
Pour sa part, Ankara a assuré qu'elle ne voulait pas faire la guerre à son voisin, après que le gouvernement turc ait obtenu le feu vert de son Parlement pour « continuer ses représailles militaires contre la Syrie ».
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'est efforcé de rassurer « ceux qui ont vu dans cette
autorisation le risque d'une dangereuse escalade militaire » en affirmant que la Turquie n'avait pas pour objectif de déclarer la guerre contre la Syrie.
« Tout ce que nous voulons dans cette région, c'est la paix et la sécurité. C'est ça notre intention. Nous n'avons pas l'intention de déclencher une guerre avec la Syrie », a-t-il déclaré à Ankara au cours d'une conférence de presse commune avec le premier vice-président iranien Mohammad-Reza Rahimi.
Le Premier ministre a souligné « le rôle dissuasif » de la résolution votée par le Parlement, estimant qu'« un des meilleurs moyens d'empêcher la guerre est une dissuasion efficace ».
Dans un autre temps durant la journée, un conseiller du premier ministre turc avait indiqué, sous couvert d’anonymat, que « la loi débattue au parlement visait à donner un avertissement à Damas », confirmant que « la Turquie n’avait pas l’intention de déclarer la guerre contre la Syrie ».
Source: Agences
Ces manifestations ont eu lieu quelques heures après le bombardement turc contre des régions

La foule a abondamment conspué le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, l'accusant d'agir comme le « sous-traitant des Etats-Unis » en entraînant la Turquie dans une « guerre impérialiste » contre la Syrie.
« AKP, retire tes pattes de la Syrie », « Etats-Unis, meurtriers, fichez le camp du Proche Orient » et « Non à la guerre », ont scandé les manifestants.
Pas des excuses officielles, selon la Syrie
Entre-temps, l'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari a affirmé que la Syrie « ne cherche pas l'escalade avec aucun de ses voisins, y compris la Turquie ».
« Le gouvernement syrien a présenté ses condoléances au peuple turc, mais n’a pas présenté des excuses officielles pour l’incident, vu que l’enquête est toujours en cours », a précisé le diplomate.
Jaafari a ainsi démenti les propos rapportés par le vice-Premier ministre turc, Besir Atalay, selon lesquels la Syrie avait reconnu sa responsabilité dans les tirs de mercredi, et présenté ses excuses.
La Turquie assure ne pas partir en guerre
Pour sa part, Ankara a assuré qu'elle ne voulait pas faire la guerre à son voisin, après que le gouvernement turc ait obtenu le feu vert de son Parlement pour « continuer ses représailles militaires contre la Syrie ».
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'est efforcé de rassurer « ceux qui ont vu dans cette

« Tout ce que nous voulons dans cette région, c'est la paix et la sécurité. C'est ça notre intention. Nous n'avons pas l'intention de déclencher une guerre avec la Syrie », a-t-il déclaré à Ankara au cours d'une conférence de presse commune avec le premier vice-président iranien Mohammad-Reza Rahimi.
Le Premier ministre a souligné « le rôle dissuasif » de la résolution votée par le Parlement, estimant qu'« un des meilleurs moyens d'empêcher la guerre est une dissuasion efficace ».
Dans un autre temps durant la journée, un conseiller du premier ministre turc avait indiqué, sous couvert d’anonymat, que « la loi débattue au parlement visait à donner un avertissement à Damas », confirmant que « la Turquie n’avait pas l’intention de déclarer la guerre contre la Syrie ».
Source: Agences
