Sommet islamo-chrétien: appel à l’ONU pour interdire la diffamation des religions
À l’issue du sommet islamo-chrétien, les chefs spirituels libanais ont appelé les Nations unies à « mettre en place des résolutions qui interdisent la diffamation des religions et les menaces contre la paix civile ».
Tout en condamnant le film islamophobe qui porte atteinte au prophète Mohammad, les
dignitaires ont insisté, dans un communiqué final, sur le fait que « l’attaque contre n’importe quelle confession constitue une attaque contre toutes les religions ».
Les chefs spirituels ont également décidé de former un comité de juristes spécialisés afin de préparer un texte qui préservera les religions.
« Le comité islamo-chrétien pour le dialogue a été chargé de suivre cette affaire », selon le texte.
Le sommet islamo-chrétien s'est tenu lundi à Bkerké en présence des principaux dignitaires religieux musulmans et chrétiens du Liban dont le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan ainsi que des membres du Comité islamo-chrétien pour le dialogue.
A l'ouverture du sommet, le patriarche maronite a déclaré que le film islamophobe produit aux Etats-Unis porte atteinte « non seulement aux musulmans et au prophète » mais également aux chrétiens, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
« Nous n'allons pas nous contenter (lors de ce sommet) de condamner. Nous allons appeler la communauté internationale à émettre une loi onusienne interdisant de dénigrer les religions », a-t-il poursuivi.
Les participants au sommet se sont par ailleurs félicités de la réussite de la visite du pape au Liban et ont remercié le souverain pontife pour ses discours concernant le rôle du Liban en tant que modèle de coexistence entre musulmans et chrétiens dans la région.
« La visite a fait du Liban l’endroit le plus convenable pour la signature de l’exhortation apostolique », selon le communiqué.
Les dignitaires ont en outre abordé la situation socio-économique du pays estimant que cette dernière s’aggrave à cause de la situation sécuritaire du Liban. Ils ont félicité les autorités pour leurs efforts et les ont appelées à renforcer les mesures sécuritaires afin d’appliquer la loi.
Les chefs spirituels ont ainsi exhorté l’Etat à « prendre les mesures nécessaires afin d’éviter que l’économie ne s’effondre », l’appelant également à « une politique socio-économique basée sur un système de taxation juste et à la création d’opportunités de travail pour les jeunes ».
« La situation politico-sécuritaire est la seule garante de la stabilité du pays », ont-ils conclu.
Il est à noter que ce n'est pas la première fois cette année qu'un sommet islamo-chrétien se tient à Bkerké. Une réunion interreligieuse s'était tenue le 25 mars au patriarcat maronite en présence des principaux dignitaires religieux musulmans et chrétiens du Liban.
Source: Divers
Tout en condamnant le film islamophobe qui porte atteinte au prophète Mohammad, les
dignitaires ont insisté, dans un communiqué final, sur le fait que « l’attaque contre n’importe quelle confession constitue une attaque contre toutes les religions ».Les chefs spirituels ont également décidé de former un comité de juristes spécialisés afin de préparer un texte qui préservera les religions.
« Le comité islamo-chrétien pour le dialogue a été chargé de suivre cette affaire », selon le texte.
Le sommet islamo-chrétien s'est tenu lundi à Bkerké en présence des principaux dignitaires religieux musulmans et chrétiens du Liban dont le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan ainsi que des membres du Comité islamo-chrétien pour le dialogue.
A l'ouverture du sommet, le patriarche maronite a déclaré que le film islamophobe produit aux Etats-Unis porte atteinte « non seulement aux musulmans et au prophète » mais également aux chrétiens, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
« Nous n'allons pas nous contenter (lors de ce sommet) de condamner. Nous allons appeler la communauté internationale à émettre une loi onusienne interdisant de dénigrer les religions », a-t-il poursuivi.
Les participants au sommet se sont par ailleurs félicités de la réussite de la visite du pape au Liban et ont remercié le souverain pontife pour ses discours concernant le rôle du Liban en tant que modèle de coexistence entre musulmans et chrétiens dans la région.
« La visite a fait du Liban l’endroit le plus convenable pour la signature de l’exhortation apostolique », selon le communiqué.
Les dignitaires ont en outre abordé la situation socio-économique du pays estimant que cette dernière s’aggrave à cause de la situation sécuritaire du Liban. Ils ont félicité les autorités pour leurs efforts et les ont appelées à renforcer les mesures sécuritaires afin d’appliquer la loi.
Les chefs spirituels ont ainsi exhorté l’Etat à « prendre les mesures nécessaires afin d’éviter que l’économie ne s’effondre », l’appelant également à « une politique socio-économique basée sur un système de taxation juste et à la création d’opportunités de travail pour les jeunes ».
« La situation politico-sécuritaire est la seule garante de la stabilité du pays », ont-ils conclu.
Il est à noter que ce n'est pas la première fois cette année qu'un sommet islamo-chrétien se tient à Bkerké. Une réunion interreligieuse s'était tenue le 25 mars au patriarcat maronite en présence des principaux dignitaires religieux musulmans et chrétiens du Liban.
Source: Divers
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