Des combattants libyens et afghans débarqués en Turquie puis transportés en Syrie (presse)

L'interdiction à deux députés opposants turcs du parti républicain du peuple (CHP) de pénétrer dans un camp des réfugiés syriens dans la région d'Alexandrette a fait la une des journaux turcs. Cette nouvelle confirme désormais les informations selon lesquelles la région d'Alexandrette et les villes à la frontière avec la Syrie abritent des hommes armés, des djihadistes ainsi que des membres d'al Qaëda de toutes les nationalités.
Dans ce cadre, le journal turc "Milliyet" rapporte que 500 terroristes relevant de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL), dont 30 cadres, avec leurs familles se trouvent dans ledit camp. Au total, 5 mille personnes sont présentes dans ce camp, selon le Milliyet.
Le journal a révélé que ses correspondants ont tenté à maintes reprises d'accéder au camp, mais en vain. Les responsables insistaient sur l'interdiction de quiconque au camp, faisant état de strictes ordres, sans fournir d'explication.
De son côté, le journal "Radical" a dévoilé l'afflux des centaines d'hommes armés de la Libye et d'Afghanistan vers la Turquie, notamment vers Antioche.
"Un avion libyen avec à son bord des hommes armés ainsi qu'un navire en provenance d'Afghanistan transportant également des hommes armés sont arrivés ces derniers jours en Turquie. Ils ont été accueillis par des agents des services de renseignement turc", révèle le journal.
"Des hommes armés barbus à la moustache rasée sont massivement présents dans la région de Hatay", ajoute le Radical.
Le journal Jumhuriyyet a qualifié de "l'armée de l'occupation" ces hommes armés qui se trouvent à Hatay.
Le camp s'avère une base pour l'entraînement et le sabotage. Pourquoi se trouvent des armes dans ce camp? Qui sont les personnes qui y sont présentes? Sont-ils uniquement des Syriens ou des Somaliens, des Afghans, des Tunisiens et des Tchétchènes", s'interroge-t-il.
Parallèlement, le membre de la commission des affaires étrangères au parlement turc, Mohammad Ali Adib Oglu, a affirmé que trois camps de formation pour des hommes armés syriens et étrangers se trouvent en Turquie, autre que ceux secrets établis à la frontière avec la Syrie. Il a souligné que les 10 pèlerins libanais enlevés en Syrie se trouvent dans l'un de ces camps.
Source: Divers, traduit par: moqawama.org
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années