Bahreïn : punition collective infligée aux citoyens sur les rues et en milieu de travail

25 citoyens ont été atteints dans différents endroits de leur corps par les balles des forces oppressantes, et certains d'eux ont été grièvement blessés. Certains blessés ont été arrêtés par les forces du régime, dans le cadre de sa campagne systématique visant à étouffer les libertés de l'opinion et de l'expression et à transgresser les droits de l'Homme à Bahreïn. Des sources médiatiques ont affirmé que ces forces font usage de force excessive contre les manifestants, et utilisent des armes étranges et sophistiquées qui causent des lésions graves dans les corps des victimes.
Notons que les différentes régions bahreïnies sont le théâtre de larges mouvements de protestations, en réponse à l'appel de la coalition du 14 février, de revendiquer la libération des prisonniers et l'application des droits légitimes fondamentaux.
Al Wefaq, principale force d'opposition politique à Bahreïn, a critiqué dans un communiqué l'abus de force contre les citoyens de la part des forces du régime, surtout l’usage de la chevrotine. Al Wefaq a affirmé qu'elle suit de près les infractions commises par le régime à l'encontre des employés dans les différentes institutions publiques depuis le 15 mars 2011. Les employés sont en train de subir le prix de la punition collective infligée aux Bahreïnis contrairement aux clauses de la convention 111 de l'organisation internationale de travail. Dans leurs emplois, ils sont soumis à des tribunaux d'inspection, des mesures punitives, une privation des promotions, un changement de postes et de fonctions, et à d’autres types de harcèlement moral au travail. Même les employés des ministères de l'éducation et l'enseignement n’ont pas été épargnés, et ce dans le cadre d’un agenda politique précis, mis par le « Diwan » de service civil, relevant du gouvernement, qui exécute un plan clair de discrimination et qui s'est transformé en un outil d'intimidation à Bahreïn.
L’organisation a également appelé à la libération immédiate du prisonnier d'opinion Mohamad Zayani, détenu depuis plus d'une semaine à cause de l'expression de son opinion politique, en exprimant sa préoccupation quant à la santé du prisonnier Zayani et des autres prisonniers. Elle a estimé que le régime utilise l’incarcération comme l'un des outils principaux de vengeance contre ses opposants, et que les détentions politiques attisent la crise dans le pays et anéantissent les chances de solution politique. Les mesures sécuritaires violentes ne font que compliquer la situation et ne mettront jamais terme aux réclamations populaires à la reforme et à la démocratie, a-t-elle poursuivi dans le communiqué.
source: Alintiqad, traduit par moqawama.org
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