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La Syrie n’utilisera ses armes chimiques "qu’en cas d’agression étrangère"

La Syrie n’utilisera ses armes chimiques
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La Syrie n'utilisera ses armes chimiques qu'en cas d'« agression étrangère », a révélé lundi le ministère syrien des Affaires étrangères.

« Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (...), ces armes ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère », a indiqué le porte-parole duLa Syrie n’utilisera ses armes chimiques ministère Jihad Makdessi, lors d'une conférence de presse à Damas.

Tout en martelant qu’« elles ne seront point, utilisées contre nos citoyens, quelle que soit l'évolution de la crise », le porte-parole a ajouté « ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure ».

Et de souligner : « Les généraux décideront quand et comment ces armes seront utilisées ».

De plus, Makdessi a accusé les Occidentaux d'organiser une campagne visant à justifier une intervention militaire en mentant sur des armes de destruction massive.

Les autorités syriennes mettent en garde contre « la possibilité que des parties étrangères arment les groupes terroristes (...) avec des bombes bactériologiques qui exploseraient dans un village pour que les forces syriennes soient accusées par la suite ».

Dimanche, la Maison Blanche avait mis en garde Damas sur son arsenal d'armes chimiques, estimant que « les membres du régime de Bachar al-Assad devraient rendre des comptes s'ils n'en assuraient pas la sécurité ».
L’entité sioniste a également exprimé son inquiétude et prévenu qu’elle « ne pouvait pas accepter que des armes chimiques tombent aux mains du Hezbollah ».

Damas a par ailleurs rejeté la proposition énoncée dimanche par la Ligue arabe à Doha d'« un départ négocié du président Bachar al-Assad et de sa famille ».

« Nous sommes désolés que la Ligue arabe se soit abaissée à ce niveau immoral envers un pays membre de cette institution », a affirmé Makdessi, fustigeant une « ingérence flagrante » dans les affaires intérieures de la Syrie.

« Cette décision revient au peuple syrien qui est le seul maître de son sort », a-t-il insisté.

Et de poursuivre : « Si ces pays arabes réunis à Doha étaient sincères et soucieux d'arrêter le bain de sang, il aurait fallu qu'ils arrêtent d'armer (les rebelles) de manière ostentatoire (...) et cessent leurs campagnes d'incitation ».

Dans leur communiqué final publié dans la nuit de dimanche à lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe ont appelé le président syrien à « renoncer au pouvoir », le rassurant que « la Ligue arabe contribuera à lui assurer et à sa famille une sortie sûre ».

À propos des frontières du pays, disputése entre l'armée régulière et les groupes rebelles qui contrôlent un poste-frontière vital avec l'Irak et la Turquie, Damas a affirmé que l'armée en récupérerait bientôt le contrôle.

« Deux poste-frontières sont actuellement hors du contrôle des (autorités). Mais ils sont inusités depuis juin, et il est facile d'envoyer quelques hommes armés pour s'en emparer », a dit encore M. Makdessi.

Il a assuré que les rebelles « ne s'y maintiendront pas et qu'ils seront partis dans quelques jours ».

« La situation sécuritaire va mieux et je rassure tout le monde à ce propos », a conclu le porte-parole.

Source: Agences

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