Membre de la famille au règne à Bahreïn : « le roi est injuste et l’autorité ne respecte pas l’opinion opposante »

Abdallah Al Khalifa, un membre de la famille au règne à Bahreïn, a accusé le gouvernement d'être derrière la recrudescence de violence dans le pays.

Abdallah Al Khalifa, le petit fils de cheikh Abdallah Ben Ahmad Al-Fateh Al Khalifa, a qualifié le roi Hamad de personne "injuste et incapable de résoudre la crise dans laquelle Manama est plongée", dans une déclaration diffusée via des sites électroniques. Il a affirmé que le problème essentiel dans le pays réside dans l'autorité qui ne respecte pas « l'opinion opposante à l'approche erronée adoptée par le gouvernement ». « Je suis opposé à l'approche erronée adoptée par les autorités à Bahreïn, et nous ne coopérons jamais avec une autorité guidée par le ministre de Diwan", a-t-il insisté.

Le membre de la famille Al Khalifa a dénoncé les violations flagrantes des droits des citoyens de la part du gouvernement, en déplorant : « Dieu est plus fort de tout oppresseur qui ne le craint pas dans la manière dont il traite les gens. L’oppresseur connaitra un jour ou la justice serait rétablit contre lui ».

« L’entourage corrompu est la partie apparente du gouvernement, et il constitue une liaison entre lui et entre les symboles de corruption dans le régime bahreïni », a-t-il expliqué. « Dans tous les États, certains membres de la famille au règne sont opposés à la méthode du règne. Sauf à Bahreïn, on lance des accusations contre quiconque qui leur est opposé », a-t-il ajouté. Il a également évoqué la présence d'un conflit entre les composantes du règne.

De son côté, le président du conseil des Oulémas à Bahreïn cheikh Issa kassem a affirmé dans le sermon de vendredi à la mosquée de l'Imam Sadeq (PsL) à Diraz que le peuple bahreïni qui a adoré la liberté et qui est sincèrement décidé à la retrouver, ne renoncera pas à sa quête quoique soit la force entravant. « Ils ne peuvent pas faire soumettre un peuple qui a brisé la barrière de la peur et de la mort et qui croit que la mort en dignité est une vie et que la vie en soumission est une mort. Que Personne n’ose faire soumettre ce peuple, parce qu'il ne cèdera pas et deviendra de plus en plus décidé », a-t-il martelé. L’ayatollah Issa Kassem a estimé dans son sermon que la sécurité sociale est le besoin de chaque société et l'objectif de toute politique juste. « C’est la réclamation de tout peuple qui aspire au progrès et à la prospérité. Il n'y a pas de stabilité sans sécurité sociale. Si la sécurité sociale est effondrée, les ponts communs entre les concitoyens d'une même société seront brisés, et tout le monde sentira qu'il est entouré de la mort », a-t-il insisté.

source: Alintiqad, traduit par moqawama.org