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France/ Débat: Porter une burqa en public pourrait coûter 750 euros

France/ Débat: Porter une burqa en public pourrait coûter 750 euros
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Porter une burqa en public coûtera 750 euros. Telle est la proposition de Loi qui va être déposée par Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'assemblée, dans les quinze jours.
Cette proposition visera à "interdire de dissimuler son visage dans les lieux ouverts au public et sur la voie publique, sauf quelques exceptions du type événements culturels ou carnavals dont on déterminera la liste", précise Copé dans un entretien au Figaro magazine à paraître samedi.
Le texte prévoit que «le port de la burqa serait passible d'une contravention, probablement de 4ème classe, c'est-à-dire de 750 euros».
Cette contravention, selon le député de Seine-et-Marne, serait appliquée «à toute personne sur la voie publique dont on constaterait que le visage serait intégralement masqué».
Une fois le contenu de la proposition de loi dévoilé, le débat commence, il semble divisé à droite comme à gauche. Le porte-parole du Parti Benoît Hamon socialiste avait déclaré mercredi matin que «le Parti socialiste n'est pas favorable à une loi de circonstance» interdisant la burqa en France, une position de principe a-t-il précisé.
Pourtant, selon la députée PS Aurélie Filippetti favorable à une loi sur le port du voile intégral, le Bureau national n'a «pas pris de position officielle et le débat est en cours», tout comme au sein «du groupe socialiste à l'Assemblée nationale».
Dans le camp "droite", les députés UMP ont envoyé un signal clair mais pas forcément apprécié aux membres de la mission parlementaire qui travaillent sur le sujet, et qui devaient rendre leur rapport vers la fin janvier, mais voilà, le texte a été déjà déposé.
«Je ne comprends vraiment pas cette décision. On a fait près de 200 auditions, on a un président communiste, un rapporteur UMP… et on court-circuite, on saborde cette mission alors qu’elle allait bientôt aboutir», a expliqué Eric Diard député UMP et secrétaire de la mission.
Selon lui un groupe de députés UMP très motivés mais pas acceptés dans la mission ont voulu griller la priorité à la mission parlementaire pour des motifs politiques.
Reste une chose. Vu l’embouteillage parlementaire, la proposition de loi, déposée en janvier, ne sera discutée a priori qu’après les régionales. Un calendrier qui questionne une nouvelle fois la précipitation de la décision des députés UMP emmené par Jean-François Copé.


  


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