Journalistes enlevés en Afghanistan: toujours aucune revendication

Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré "que la France a bon espoir que les deux journalistes français enlevés en Afghanistan soient vivants" soulignant que "Paris n'a pas encore reçu de revendication".
S'exprimant sur la radio RTL, Kouchner précise "Nous n'avons pas de preuves de vie mais tout le monde pense qu'ils sont vivants". "Nous pensons connaître la zone où ils se trouvent", a-t-il ajouté.
"Les negociations, lorsqu'il y en aura - il n'y en a pas - risquent d'être longues. Nous essayons d'établir des contacts. Je n'ai pas dit que nous en avions. Je vous le dis très clairement : nous n'en avons pas", a-t-il dit. Kouchner a estimé que "les gens qui les détiennent peuvent ne pas se manifester, c'est la coutume, pendant huit ou quinze jours pour laisser retomber la pression".
Les deux journalistes de la chaîne de télévision France 3 ont été enlevés mercredi sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa, sous contrôle sécuritaire des troupes françaises.


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