l’Iran lance un ultimatum aux Six

Alors qu'Américains et Européens ont fixé à Téhéran la fin de 2009 comme date butoir pour répondre à leur proposition, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, leur a posé à son tour, samedi, un ultimatum pour répondre aux contre-propositions iraniennes leur fixant un délai d'un mois.
"La communauté internationale a juste un mois pour se décider sinon Téhéran enrichira l'uranium à un niveau supérieur" a-t-il déclaré.
En fait, l'Iran a rejeté l'échéance fixée à fin 2009 par les présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy, pour accepter une proposition de faire enrichir son uranium à l'étranger sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), proposant d'autre part que ceci se fasse sur plusieurs étapes et en petites quantités dans des pays comme le Brésil, le Japon ou la Turquie. Une proposition rejetée par les occidentaux.
Le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, Mike Hammer, commentant la déclaration iranienne a considéré que "l'Iran s'isole en imposant un ultimatum" et que "les Six (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) doivent se consulter dans les prochains jours sur d'éventuelles nouvelles sanctions de l'ONU. Ces estimations les a répétées le vice-ministre israélien des affaires étrangères Danny Ayalon qui déclara que l'Iran "pourrait succomber à de nouvelles sanctions internationales" rapporte le quotidien hébreu Haaretz.
De son côté, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner interrogé sur l'ultimatum iranien a répondu: "non, on ne peut faire comme ça[…],Ce n'est pas à nous d'accepter ce qu'ils veulent nous imposer", qualifiant cette nouvelle étape iranienne de "dernière pirouette".


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