Le Parti du Futur fait exploser Beyrouth… L’armée est la cible

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Deux personnes ont été tuées et 18 blessées quand des membres du parti du Futur, dirigé par
Dimanche après-midi, cheikh Ahmad Abdel Wahed et son compagnon, cheikh Mohammad Hussein Merheb, ont été tués sur un barrage de l'armée dans la région d’Akkar.
L'armée libanaise a été attaquée
Le quotidien a révélé que « la voiture de la garde du corps du cheikh Abdel Wahed contenait des armes non licenciées ».
De même, le correspondant de la chaîne libanaise OTV a indiqué que « huit hommes armés, dont Abdel Wahed étaient à bord des deux voitures Jeep. Des armes M4 y ont été trouvées et confisquées par l’armée ».
Khaled Daher : « Nous ne voulons plus d’armée libanaise au Nord »
Daher a accusé un officier « appartenant au Courant Patriotique Libre et au Hezbollah » d’avoir « humilié le cheikh et d’avoir ouvert le feu sur lui ».
Il est allé encore plus loin dans ses déclarations, rejetant la présence de l’armée au Nord ! « Nous ne voulons pas voir de membres de l’armée libanaise aux postes militaires, mais seulement de membres de la sécurité intérieure et des gendarmes », a-t-il dit, appelant à la formation d’une commission d’enquête pour dévoiler les circonstances de l’incident.
Et d’ajouter : « Le sang du cheikh nous est cher et ceux qui l’ont tué doivent être punis ».
L’armée forme une commission d’enquête
Dans un communiqué, la direction de l’armée libanaise a regretté la mort des deux personnes, et adressé ses condoléances à leurs familles.
Elle a également précisé avoir « immédiatement formé une commission de hauts officiers de la police militaire, sous la supervision des autorités judiciaires concernées pour enquêter sur cet incident ».
Puis, le commissaire du gouvernement auprès du tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, s’est rendu au
Kahwaji : L'armée est toujours cohérente
Pour sa part, le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, a affirmé lundi que « l’armée acceptera toute décision du juge d'instruction ».
« L'armée est cohérente et ne sera jamais affectée par le discours sectaire», a-t-il confirmé.
Le général Kahwaji, a appelé également, dans les colonnes du quotidien al-Joumhouria, à la fin des divisions au Liban.
« L'équation politique est à l’origine de la sédition et des tensions » au Liban, a estimé le général, assurant que l’armée ne laissera pas la situation se détériorer au Liban-Nord ou dans quelque région libanaise que ce soit.
« L’armée est là pour protéger (les Libanais), pas pour les attaquer », a-t-il réitéré.
Les partisans du Futur bloquent les routes
Dès que la nouvelle de la mort des deux cheikhs est tombée, les partisans du Futur, mobilisés par les députés de ce parti, ont semé un climat de tension extrême, répandu d’abord dans la région,
Mêmes spectacles sur les voies de passage dans la Békaa-Ouest (Chtaura-Saadnayel, Chtaura-Jdita, al-Marj-Jeb Jennine, Deir Zeinoun-Faour, Kebb Élias-Bohsas,), Saïda, Naameh, Haret Naameh et les différents quartiers de Beyrouth (Khaldé, Verdun, Tarik Jdideh, Mazraa, le périmètre de la Cité sportive et de l’Université arabe, Kaskas...).
La plupart des routes ont été rouvertes immédiatement par l’armée libanaise ou les forces de sécurité.
Mikati appelle au calme
Pour suivre les développements sur le terrain, une réunion urgente à caractère sécuritaire s’est déroulée au Sérail sous la présidence du Premier ministre Nagib Mikati, et en présence du ministre de la défense Fayez Ghosson, de l’intérieur Marwan Charbel et des dirigeants sécuritaires.
A l’issue de la réunion, Mikati a appelé toutes les parties à calmer la situation et à régler sagement le problème.
De même, il a exhorté les partis politiques à mettre fin à la rhétorique tendue.
« Le gouvernement est déterminé à assumer ses responsabilités nationales au milieu de cette période critique au Liban et dans la région », a déclaré Mikati, confirmant qu’« il prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver la paix civile ».
Source : Divers
Quelques heures après le calme fragile qui régnait sur la scène tripolitaine, Beyrouth aussi est devenu le théâtre des violences, suite à la mort du cheikh Ahmad Abdel Wahed et de son compagnon au poste de contrôle de l’armée à Kweikhat, dans la région d’Akkar (nord).
Saad Hariri, ont attaqué dimanche soir à la mitraillette et aux roquettes de type RPG contre le bureau du parti du courant arabe (proche du 8 mars), à Tarik el-Jdideh, dans l'ouest de Beyrouth. Le calme est revenu lundi matin, mais la tension était toujours palpable dans ce quartier.
Selon le quotidien local as-Safir, le convoi du cheikh précité avait refusé de s’arrêter au poste de contrôle de l’armée à Kweikhat.
« Les soldats ont effectué deux tirs de semonce, mais les éléments armés du convoi ont tiré sur le poste de contrôle, blessant un soldat et endommageant un véhicule Humvee », a rapporté as-Safir, ajoutant qu’« en réponse à ces tirs, les soldats ont tiré sur la voiture, tuant cheikh Abdel Wahed et son compagnon ».
Peu de temps après, le député du Futur à Akkar Khaled Daher a prétendu que le tir de feu sur cheikh Abdel Wahed était prémédité, appelant « tous les fidèles à se venger pour cheikh Ahmad » et assurant que « cet incident ne passera pas sous silence ».
poste de contrôle de Kweikhet pour inspecter la voiture et a commencé à interroger un par un les officiers présents sur place lors de l’incident.
puis sur l’ensemble du pays. Plusieurs routes ont été bloquées par des pneus brûlés dans toute la région du Nord: à Bireh, village natal du cheikh Abdelwahed, à Halba et dans l’ensemble d'Akkar, de Wadi Khaled, sur l’autoroute nord qui mène en Syrie, à Beddaoui, Kobbeh, puis à Denniyeh, Sir Denniyeh et à Tripoli.
« Personne ne jouit de l'immunité et personne n'est au-dessus de la loi au Liban », a-t-il souligné dans une conférence de presse.
Le Premier ministre a également appelé les médias libanais à diffuser un discours calme loin de la provocation confessionnelle.
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