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Feltman réitère les menaces US contre le secteur bancaire libanais

Feltman réitère les menaces US contre le secteur bancaire libanais
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Quelques heures après la signature du vice-président iranien Mohammad Rida Rahimy d'un grand nombre de traités avec le gouvernement libanais au grand Sérail, le sous-secrétaire d’État américain Jeffrey Feltman s'est rendu dans la maison du premier ministre Najib Mikati, selon le quotidien libanais Assafir. Les sources d'Assafir ont rapporté que le sous-secrétaire d’État américain a adopté un ton élevé en parlant de l'Iran, de la Syrie et de Hezbollah, menaçant le gouvernement libanais de "s’exposer à des problèmes compliqués dans ses relations avec la communauté internationale, si certaines parties au Liban décident d'aider l'Iran à contourner les sanctions, en lui permettant de conclure des contrats de Gaz et d'électricité".

De mêmes sources, on ajoute que Feltman n'a pas soulagé les attentes des forces deFeltman réitère les menaces US contre le secteur bancaire libanais
l'opposition (la minorité parlementaire) sur le dossier syrien ou iranien, se contentant de répéter le même refrain sur "la confiance américaine quant au renversement du régime de Bachar El-Assad", sans en préciser des dates ou les mécanismes. Pourtant, il a imputé à Moscou la responsabilité d'allonger la durée de vie du régime syrien. M. Feltman a également insisté sur la nécessité de la victoire des forces du 14 mars dans les prochaines élections législatives, en vue d'empêcher "la chute du pays entre les mains du Hezbollah, qui veut rester au pouvoir à tout prix". Sur le même plan, Il a exhorté les dirigeants du 14 mars à approfondir leurs ententes, et à s'accorder sur les sujets d’intérêts communs, surtout au sujet de la loi électorale. M. Feltman a insisté sur la nécessité de l'organisation des élections à temps, exprimant sa préoccupation quant à la "décision prise par la Syrie et ses alliés, de ne pas respecter la tenue des élections, si des développements urgents ont lieu dans la région".

Une source bien informée a rapporté au même quotidien qu'une "réunion très positive" tenue entre Jeffrey Feltman et le président de la république Michel Sleiman, a normalisé de nouveau la relation du président libanais avec l'administration américaine après une période de froideur. Les sources ont fait part d'une préoccupation américaine au sujet des minorités au Liban, prétendant craindre "l'envahissement de ces minorités, surtout les chrétiens, par des régimes récemment nés, ayant adopté une voie fondamentaliste".

Interrogé par M. Feltman sur la situation des réfugiés en Syrie, surtout les chrétiens, M. Sleiman a répondu que "la Syrie est caractérisée par un mosaïque de diverses composantes". "À l'ombre du régime actuel, les chrétiens en Syrie ont un rôle à jouer, et le président Bachar El-Assad a sérieusement développé ce rôle", a martelé M. Sleiman. A la question de savoir si le président Assad va rester au pouvoir, Souleimane a répondu : "pourquoi pas ?". "Les problèmes ne sont jamais résolus par la violence, et la solution réside dans le recours du régime et de l'opposition à la table de négociations. Par les négociations, premièrement ils mettent terme à la destruction et à l'effusion du sang. Deuxièmement, ils se mettent d'accord sur la nature du règne démocratique réclamé par les Syriens mêmes, puisque tout pays à sa propre spécificité et ses propres traditions", a-t-il signalé.

Citant des sources informées, le quotidien Al-Jomhouriya (la République) a rapporté que M. Feltman se contentait d’écouter la position des responsables libanais durant ses réunions officielles. Cependant, il a posé des questions sur la situation dans la région dans certaines rencontres. Ainsi, il a sondé les opinions des responsables sur le développement de la situation en Syrie et sur les réactions possibles sur le plan régional en général et libanais surtout.  Elles ont souligné que M. Feltman n'a abordé aucun sujet relevant des développements intérieurs, lors de sa rencontre avec le président de la république. Il a également évité d'évoquer toute idée relevant du dossier des armes du Hezbollah, de la loi électorale ou des réfugiés syriens. Cependant, il a fait une analyse détaillée du discours du président Michel Sleiman prononcé lors du sommet de Bagdad, et insisté sur la nécessité d'épargner au Liban les tensions dans la région et les traités internationaux qui peuvent attiser les crises. Se montrant soucieux de la montée de l’extrémisme dans la région, Feltman a souligné l'importance de "l’adoption des positions modérées, parce que la situation ne peut pas supporter plus d'extrémisme qui n'aboutit qu'à davantage d'extrémisme entre les deux parties de la crise", toujours selon Al-Jomhouriya.

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