noscript

Please Wait...

A la Une 29 12 2009

A la Une 29 12 2009
folder_openLiban access_time depuis 15 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

C'est la messe de noël, les rivaux chrétiens de l'histoire du Liban se rassemblent, mais l'événement n'est pas vraiment méritoire, malgré les efforts des médias, il paraît tout simplement être une coïncidence d'un jour de fête. En fait, Samir Geagea et Michel Aoun se sont croisés et se sont salués à Bkerké le jour de noël, sans s'adresser la parole, mais ça a été suffisant pour attirer l'attention des caméras et la curiosité des journalistes se trouvant sur place. D'un autre côté, il n'est pas étonnant que les commissions rogatoires que le commandant Jamil Sayed a présentées auprès de la juridiction syrienne persistent dans les analyses des observateurs surtout après la visite du premier ministre en Syrie. Bien que les causes diffèrent, ceci est de même en ce qui concerne la "contestation" des phalangistes sur l'article 6 de la déclaration ministérielle, cette mesure prise de la part des phalangistes a été sujette d'interprétation ou plutôt de brocard.
Le journaliste Ibrahim Al Amin a considéré dans le quotidien Al Akhbar que les Forces libanaises "souffrent intérieurement et avec son entourage" expliquant que ce "parti qui était une milice durant la guerre civile n'a pu changer cette impression chez les chrétiens eux-mêmes qui se sont dirigés vers le général Aoun lui donnant le rôle du représentant des chrétiens" ajoutant que malgré les années passées ceci n'a pas changé. Et que depuis que le rassemblement du 14 mars s'est formé, "les Forces libanaises ne lui sont en effet qu'un suivant sans avoir le pouvoir de décision". Al Amin a conclu que "ce parti prouve chaque jour qu'il ne représente pas la majorité chrétienne et que ce sont ses alliés musulmans qui le gardent en vie".
Quant à la contestation élevée de la part des phalangistes sur l'article 6 de la déclaration ministérielle, le journaliste Imad Marmal a considéré, dans le quotidien Assafir, que le parti a paru comme "un débutant qui s'est tiré sur lui-même" et "qu'il s'est retrouvé dans une situation embarrassante vu qu'il n'a pas pu rassembler dix signatures parlementaires pour soutenir sa contestation et que le conseil constitutionnel a refusé d'étudier sa demande ne faisant pas partie de ses fonctions". D'après le journaliste, le Kataëb a essayé de s'en sortir "en prétendant savoir d'avance la réponse du Conseil et que cette mesure n'était qu'un geste de protestation démocratique visant à vider la clause concernée de son sens". Marmal a conclu qu'en fait "les phalangistes ont consacré à la Resistance la légitimité politique et nationale de ses armes" et que leurs "mauvaises estimations ont offert gratuitement une victoire à la Résistance ". 
D'un autre côté, le journaliste Nicolas Nassif a abordé la question des commissions rogatoires présentées en Syrie par le Commandant Jamil Sayed contre les faux témoins du meurtre de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri considérant que Damas  se trouve aux côtés de Sayed vu "qu'il a refusé de participer au complot qui a été organisé par le premier groupe d'investigation  dirigé par Detlev Mehlis et qui visait le régime syrien".
 Nassif a ajouté que la Syrie juge cette question comme juridique et non pas politique, étant compatible aux accords juridiques signés entre les deux pays, l'hospitalité avec laquelle Hariri a été reçu a prouvé ceci".

//