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Le complot des "Amis de la Syrie" dévoilé : des millions de dollars sous forme de salaires pour les terroristes

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Les groupes armés de la soi-disant Armée Syrienne Libre (ASL) prétendant mener une révolution nationale seront rémunérés pour leurs actes violents.
"Le Conseil Nation Syrien (CNS) va prendre en charge le paiement des salaires fixes de tous les officiers, soldats et résistants membres de l'ASL", a déclaré le président du Conseil national syrien (CNS) Burhan Ghalioun lors de la conférence des "Amis de la Syrie", tenue dimanche à Istanbul.

Des diplomates ont précisé que trois à quatre pays arabes, dont l'Arabie et le Qatar, allaient verser des millions de dollars comme salaires aux membres de l'ASL qui combattent le régime syrien, fermant les yeux sur les crimes commis par ces groupes contre les civils syriens.
Suite aux efforts déployés pour exhorter l'opposition syrienne déchirée par les dissensions à afficherLe complot des l'unité de ses rangs, les participants à la conférence à laquelle étaient absents la Russie, la Chine et l'Iran, ont reconnu le CNS comme "un représentant légitime de tous les Syriens".

Les soi-disant "Amis du peuple syrien" ont appelé à fixer une "date limite" pour l'application par Damas du plan de paix de Kofi Annan, mais sont restés muets sur "l'armement des rebelles". "Le groupe des Amis a salué les efforts de l'émissaire spécial Kofi Annan et a exprimé son soutien à l'application intégrale de son mandat", ont affirmé les 83 pays réunis à Istanbul dans une déclaration finale commune.

De leur côté, les représentants des pays occidentaux ont essayé de resserrer l'étau sur le régime syrien. "Presque une semaine s'est écoulée et nous devons conclure que le régime allonge sa longue liste des promesses non tenues", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton. Manifestant la même impatience, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a insisté sur la nécessité de "fixer une limite dans le temps" au régime pour mettre en œuvre le plan Annan, car "il y a un risque bien sûr d'enlisement".

L'armement des rebelles, et notamment de l'Armée syrienne libre (ASL), réclamé par l'opposition syrienne et des pays arabes, comme l'Arabie saoudite et le Qatar, n'a pas été mentionné. Les Etats-Unis sont opposés à un tel armement.

Pour leur part, les médias officiels syriens ont dénoncé la conférence, en la qualifiant de "tribune pour les ennemis de la Syrie", et de "nouvel échec", estimant qu'elle n'avait pas réussi à faire plier le régime de Bachar al-Assad. Le journal Al-Baas, a évoqué une offensive régionale et internationale afin de parvenir à terme à affaiblir la Syrie.

"La conférence des "ennemis de la Syrie", malgré tout le tapage médiatique, n'a donné que de maigres résultats (...) et a montré qu'elle était incapable d'ébranler la détermination des Syriens et leur refus d'une intervention étrangère", a signalé Al-Baas. Il a également affirmé que "les participants devront reconnaître tôt ou tard que la résistance des Syriens, les réformes annoncées par M. Assad et le double veto russe et chinois (...) ont permis à la Syrie de surmonter la crise et de remporter la bataille".

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