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Guerre au Soudan: Le Premier ministre appelle l’ONU à être «du bon côté de l’histoire»

Guerre au Soudan: Le Premier ministre appelle l’ONU à être «du bon côté de l’histoire»
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Par AlAhed avec AFP
 

Le Premier ministre soudanais a enjoint lundi le Conseil de sécurité de l'ONU à «se tenir du bon côté de l'histoire», en soutenant le plan de son gouvernement en faveur de la paix dans le pays en proie à la guerre. 
Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par un conflit opposant l'armée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), qui contrôlent l'ouest et certaines parties du sud. 
Le conflit a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de «pire crise humanitaire au monde».
Au siège de l'institution à New York, le Premier ministre soudanais Kamil Idris a appelé à un «cessez-le-feu, sous la surveillance conjointe des Nations unies, de l'Union africaine et de la Ligue arabe», parallèlement au «retrait» des «milices rebelles des zones occupées» et à leur «désarmement». 
«Nous avons pour objectif d'organiser un dialogue inter-soudanais pendant la période de transition», a promis le Premier ministre. «Ce dialogue sera suivi d'élections libres».
Le dirigeant soudanais a souhaité recevoir le «soutien sans réserve» des membres du Conseil de sécurité pour ce plan «complémentaire avec l'initiative de paix saoudienne, américaine et égyptienne». 
Kamil Idris devait rencontrer à New York le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans le but de «mettre fin à cette crise humanitaire qui empire», avait indiqué la semaine dernière une source gouvernementale soudanaise, sous couvert d'anonymat.
Mais lors de cette visite, il n'a pas rencontré le chef de l'ONU, a assuré à la presse un porte-parole de ce dernier. 
En novembre, la volonté affichée par le président américain Donald Trump de s'impliquer pour mettre fin au conflit entre l'armée soudanaise et les FSR a suscité l'espoir d'avancées. 
Mais les négociations menées par les États-Unis avec les autres médiateurs du «Quad» (Égypte, Arabe saoudite et Émirats arabes unis) restent dans l'impasse.

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