noscript

Please Wait...

Gaza: Le Hamas exclut le déploiement de toute force étrangère qui «se substituerait à l’occupation»

Gaza: Le Hamas exclut le déploiement de toute force étrangère qui «se substituerait à l’occupation»
folder_openPalestine access_time depuis 2 jours
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec sites web

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a exclu le déploiement de toute force étrangère à Gaza, qui se substituerait à l’armée d’occupation «israélienne».

«Nous ne pouvons accepter aucune force militaire qui se substituerait à l'armée d'occupation à Gaza», a affirmé mardi 4 novembre, Moussa Abou Marzouk, l’un des principaux dirigeants du Hamas, lors d’un entretien télévisée.

Ces remarques interviennent après la diffusion, par les États Unis, d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU prévoyant la mise en place d’une «force internationale temporaire» dans la bande de Gaza pour une durée d’au moins deux ans, dans un contexte de méfiance des Palestiniens face à toute ingérence étrangère dans l’enclave.

Les États-Unis ont transmis au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution prévoyant la création de ce qu’ils appellent une force internationale temporaire «de stabilisation» à Gaza.

Selon des médias américains qui citent une copie du projet de résolution, la «Force internationale de stabilisation (FIS)» serait composée des États-Unis, de la Turquie, du Qatar et de l’Égypte, les pays qui ont supervisé les négociations ayant conduit le mois dernier à la conclusion d’un accord de cessez le feu entre «Israël» et le Hamas.

Cet accord vise à mettre en œuvre la première phase d’un plan en 20 points proposé par Donald Trump, censé, selon ce dernier, mettre fin à deux ans de guerre génocidaire «israélienne» à Gaza. Les détracteurs du projet soulignent que, malgré son obstination à affaiblir la Résistance, la proposition de Trump refuse d’aborder les questions majeures telles que l’occupation «israélienne», la responsabilité ou encore les droits des Palestiniens, notamment le droit à une indemnisation.

Marzouk a également abordé un autre aspect de l’accord, à savoir le transfert par le Hamas de l’administration de Gaza à un organe technocratique palestinien. «Nous avons convenu qu’un ministre affilié à l’Autorité autonome palestinienne prendrait en charge l’administration de la bande de Gaza, en donnant la priorité aux intérêts de notre peuple», a-t-il expliqué.

Marzouk a également vivement condamné les violations du cessez le feu par «Israël», qui l’avait enfreint, selon ce haut cadre du Hamas, «plus de 190 fois» depuis sa mise en œuvre.

Il a en outre rejeté catégoriquement l'allégation selon laquelle «Israël» aurait «gagné la guerre» à Gaza, malgré la poursuite du génocide.

Marzouk a souligné l’échec de l’entité «israélienne» à atteindre ses principaux objectifs à savoir l’occupation de la bande de Gaza et l’expulsion de sa population.

Comments

//