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Liban: Le président Aoun demande à l’armée de «s’opposer à toute incursion israélienne»

Liban: Le président Aoun demande à l’armée de «s’opposer à toute incursion israélienne»
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Par AlAhed avec sites web 

Le président libanais, Joseph Aoun, a ordonné à l’armée de «faire face à toute incursion israélienne» dans le sud du Liban, suite à de nouvelles frappes aériennes et à une agression terrestre meurtrière menée par l’armée d’occupation «israélienne» dans la ville de Blida, qui a fait un martyr.

Une force d’occupation «israélienne» composée de plusieurs jeeps militaires a infiltré la ville frontalière de Blida, dans le sud du Liban, à l'aube jeudi, prenant d'assaut le bâtiment municipal temporaire de la ville et assassinant un employé municipal.

Selon un communiqué de la présidence libanaise publié jeudi 30 octobre, Aoun a ordonné au chef d’état-major de l’armée, le général Rudolphe Haikal, de «faire en sorte que l’armée libanaise repousse toute incursion israélienne dans les territoires libérés du sud, pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens».

Le communiqué a précisé que le général Haikal avait informé le président Aoun d’une incursion «israélienne» dans la ville de Blida tôt jeudi matin, qui a entraîné la mort d’un employé municipal tué dans l’exercice de ses fonctions.

Le président Aoun a condamné l’attaque, affirmant qu’elle s’inscrivait dans le cadre des «pratiques agressives israéliennes persistantes» et a noté qu’elle s’était produite peu après une réunion du comité chargé de surveiller la mise en œuvre de l’accord de cessation des hostilités.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam a fermement condamné l’incursion «israélienne» à Blida et l’attaque contre un employé municipal, le qualifiant d’«attaque flagrante contre les institutions et la souveraineté de l’État libanais».

«Nous sommes pleinement solidaires de la population du Sud et des villages frontaliers, qui paie le prix de leur droit de vivre en sécurité et dans la dignité sous l’autorité de l’État libanais», a-t-il déclaré.

Compte tenu des pertes importantes subies au cours de 14 mois de conflit et de l’échec de ses objectifs militaires dans l’agression contre le Liban, «Israël» a été contraint d’accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah, qui est entré en vigueur le 27 novembre 2024.

Depuis la mise en œuvre de l’accord, les forces d’occupation «israéliennes» ont mené de multiples attaques contre le Liban, notamment des frappes aériennes à travers le pays, affichant ainsi leur mépris flagrant par rapport au cessez-le-feu.

Les forces «israéliennes» ont également pris le contrôle de cinq zones importantes du sud du Liban, à savoir Labbouneh, le mont Blat, la colline d’Owayda, Aaziyyeh et la colline d’Hammamis, toutes situées près de la frontière.

Le Liban a condamné le maintien de la présence militaire «israélienne», le considérant comme une violation de l’accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait établi.

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