USA: Un commentateur britannique arrêté pour des propos pro-palestiniens
 
        
        
Par AlAhed avec agences
Les autorités américaines chargées de l’immigration ont arrêté le commentateur britannique, Sami Hamdi, révoqué son visa et déclaré qu’il serait expulsé plutôt que de lui permettre de terminer sa tournée de conférences aux États-Unis, a déclaré dimanche 26 octobre un responsable du département de la Sécurité intérieure (DHS).
L’Immigration and Customs Enforcement (ICE) a placé Hamdi en détention, a déclaré Tricia McLaughlin, la porte-parole du DHS, sur le réseau social X. Des personnalités conservatrices avaient exhorté l’administration Trump à expulser Hamdi des États-Unis.
Le Council on American-Islamic Relations (CAIR) a demandé la libération de Hamdi, affirmant qu’il avait été arrêté à l’aéroport international de San Francisco «vraisemblablement en réponse à ses critiques virulentes à l’encontre du gouvernement israélien lors de sa tournée de conférences».
Hamdi a pris la parole samedi lors d’un gala organisé par le CAIR à Sacramento, en Californie, et devait s’exprimer dimanche lors d’un événement organisé par l’organisation en Floride, a indiqué le CAIR dans un communiqué.
Selon l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), en décembre 2023, Hamdi a appelé à «célébrer la victoire du 7-Octobre». Hamdi est intervenu en tant qu’analyste et commentateur sur des chaînes de télévision britanniques.
Edward Ahmed Mitchell, le directeur adjoint du CAIR, a déclaré que les avocats de l’organisation n’étaient pas parvenus à joindre Hamdi dimanche soir.
«Enlever un éminent journaliste et commentateur politique musulman britannique en tournée de conférences aux États-Unis parce qu’il a osé critiquer le génocide perpétré par le gouvernement israélien constitue une atteinte flagrante à la liberté d’expression», a déclaré le CAIR dans un communiqué.
Depuis janvier, l’administration Trump mène une répression massive contre l’immigration, notamment en renforçant la surveillance des réseaux sociaux, en révoquant les visas et en expulsant des titulaires de visas étudiants et de cartes vertes ayant exprimé leur soutien aux Palestiniens et critiqué le comportement d’«Israël» dans la guerre génocidaire à Gaza.
 
        
     
        