Les États-Unis n’enverront pas de troupes à Gaza

Par AlAhed avec agences

Les États-Unis n'enverront pas de troupes à Gaza pour surveiller l'application du cessez-le-feu entre «Israël» et le Hamas, a affirmé mardi le vice-président américain JD Vance, en visite en «Israël».

«Il n'y aura pas de troupes américaines sur le terrain à Gaza», a affirmé M. Vance, lors d'une conférence de presse tenue en présence de l'émissaire américain Steve Witkoff et du gendre du président américain Jared Kushner.

Le vice-président américain JD Vance s'est dit «très optimiste» quant au maintien du cessez-le-feu à Gaza, lors d'une visite mardi chez son allié «israélien».

«Ce que nous avons vu durant la semaine écoulée me rend très optimiste sur le fait que le cessez-le-feu va durer», a déclaré M. Vance à Kiryat Gat, dans le sud-ouest d'«Israël», à proximité de la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre génocidaire «israélienne». 

«Chaque fois qu'il y a un acte de violence, il y a cette tendance à dire : ‘oh, c'est la fin du cessez-le-feu, c'est la fin du plan de paix’. Ce n'est pas la fin», a-t-il ajouté.

Steve Witkoff et Jared Kushner, émissaires de Donald Trump, se trouvent également en «Israël» pour des consultations politiques. 

En Égypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a affirmé que «l'accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons. Notre volonté de le respecter est forte».

Entré en vigueur le 10 octobre, ce cessez-le-feu est le troisième en deux ans de guerre à Gaza.
L'accord a toutefois vacillé ce dimanche, après les violentes frappes d'«Israël» à Gaza, les plus meurtrières depuis son entrée en vigueur.  La Défense civile à Gaza a fait état de 45 morts.

Le maintien du cessez-le-feu est «vital» pour «sauver des vies» à Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire, a affirmé le Programme alimentaire mondial, appelant à l'ouverture de tous les points de passage afin de permettre l'entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

La guerre génocidaire d'«Israël» a fait 68 229 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.