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 Après 2 jours de sa visite aux Etats-Unis, le Chef de l'Etat Michel Sleimane a rencontré hier son homologue américain Barack Obama. Sur le menu des discussions, plusieurs sujets ont figuré : le retrait israélien, le droit à la résistance, le processus de paix, les aides américaines… Cependant, le sujet de l'arme de la Résistance et l'application de la résolution 1701 demeurent des points de divergences entre les 2 leaders.


Dans cet ordre, le quotidien « Aliwaa » a estimé que " les déclarations des deux présidents libanais et américains ont manifesté un paradoxe quant aux résolutions internationales spéciales au Liban et les parties qui les violent. Au temps où le président Sleimane a remonté à Israël la responsabilité de la violation de la résolution 1701, le président américain a reflété le volume de la presse du lobby israélien sur le Congrès américain considérant que la contrebande d'armes au Liban menace la sécurité d'Israël."


De même, Aliwaa a rapporté des sources de la délégation libanaise que "le président Sleimane a informé son homologue que l'arme de la Résistance est une affaire libanaise interne à discuter sur la table de dialogue et par suite c'est aux Libanais que revient la responsabilité de la traiter."


Le quotidien « Assafir », quant à lui, a noté que "le président américain n'a pas évoqué le volet des négociations libano-israéliennes. De même, il a abordé le sujet de la contrebande des armes vers le Liban et non pas celui d'arracher l'arme du Hezbollah notamment. De plus, il a évité d'aborder le rôle de la Syrie au Liban et il l'a encouragée à négocier avec Israël. En outre, la formation du gouvernement libanais, les relations libano-syriennes et le tribunal international n'étaient pas également évoqués."

De même, le quotidien a souligné que "le président Sleimane s'est exprimé clairement en réitérant ces positions stables notant qu'il a qualifié Israël d'ennemi, mais la traductrice libanaise ne l'a pas mentionné en anglais."    


De sa part, le quotidien « Annahar » a souligné que "l'entretien joignant les 2 présidents américain et libanais s'est marqué par une double importance. D'une part, il a montré la persistance de l'engagement américain à aider le Liban démocratique, fort et indépendant,
D'autre part, il a manifesté des différenciations publiques entre les 2 parties concernant les menaces israéliennes visant le Liban et la contrebande d'armes."  


A Cardaha où la consolation s'est transformée en une occasion sociale et politique libanaise par excellence, le déplacement des responsables libanais pour présenter leurs condoléances a poursuivi.

Le député chef du Bloc parlementaire "Changement et Réformes " général Michel Aoun et le commandant de l'armée libanaise Jean Kahwaji se sont rendus en Syrie.

Le quotidien « Assafir » a dévoilé que "le président syrien a réitéré lors d'un huit clos avec le général Aoun l'appréciation de la Syrie du rôle national et de la situation nationale sincère que représente le Courant Patriotique Libre ». De plus, il a confirmé que la Syrie est concernée à sauvegarder le rôle chrétien au Liban et au Proche-Orient appelant à lancer une nouvelle dynamique au niveau des relations libano-syriennes." 
 

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