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La chef de la diplomatie européenne presse l’Allemagne de soutenir des sanctions commerciales contre «Israël»

La chef de la diplomatie européenne presse l’Allemagne de soutenir des sanctions commerciales contre «Israël»
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Par AlAhed avec agences

La chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a appelé mardi l’Allemagne à soutenir les projets de sanctions commerciales contre Israël», sans quoi Berlin devrait proposer d’autres mesures pour faire pression.

La Commission européenne doit proposer ce mercredi des sanctions supplémentaires contre «Israël» pour les violences militaires dans la Bande de Gaza, alors que le «gouvernement israélien» a lancé mardi son offensive terrestre dans la ville de Gaza. Ces sanctions comprennent la suspension d’avantages commerciaux prévus dans l’accord d’association entre l’UE et «Israël». Mais il n’est pas sûr que cette mesure reçoive l’appui nécessaire des États membres. Précédemment, une proposition de suspendre des subventions de recherche n’avait pas passé la rampe, l’Allemagne entre autres s’y étant opposée.

Des sanctions commerciales qui seraient efficaces

«Si nous convenons que la situation est intenable et que nous voulons que le gouvernement israélien change de cap, que pouvons-nous faire pour y parvenir ?», a demandé Mme Kallas dans une interview accordée à la chaîne Euronews.

Selon elle, ceux qui ne soutiennent pas les mesures proposées devraient suggérer d’autres pistes. Les sanctions commerciales envisagées, quant à elle, seraient très coûteuses pour «Israël», souligne Mme Kallas. Les échanges commerciaux d’«Israël» avec l’UE représentent environ un tiers du commerce total de marchandises d’«Israël», ce qui fait de l’UE le partenaire commercial le plus important de ce pays. En sens inverse, selon les chiffres de la Commission, «Israël» n’est pas un partenaire commercial majeur pour l’UE, inférieur à 1%. Le volume total des échanges de marchandises entre l’UE et «Israël» s’est élevé à environ 42,6 milliards d’euros en 2024, a ajouté Mme Kallas.
Les dispositions de l’accord commercial entre l’UE et «Israël» réglementent les marchandises qui peuvent être échangées en franchise de droits ou à des taux réduits. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait évoqué ces mesures la semaine dernière, se disant consciente qu’il serait difficile de trouver une majorité. L’UE reste profondément divisée sur la manière de répondre aux violations des droits humains par «Israël» à Gaza.
Les mesures envisagées comprendraient également la suspension des paiements provenant d’un fonds européen pour la coopération internationale.

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