noscript

Please Wait...

la crise de la circulation au Liban une priorité du gouvernement

la crise de la circulation au Liban une priorité du gouvernement
folder_openLiban access_time depuis 15 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Attention à tous les Libanais! C'est prohibé de sortir de votre maison si vous n'avez pas de travail urgent entre 7:00 et 9:00 du matin, entre 13:00 et 15:00 ainsi qu'entre 17:00 et 19:30. Au Liban, c'est ce qu'on appelle " rush hours" ou "heures de l'apogée" pendant lesquelles les routes se transforment en longues chaînes de voitures. 

 De fait, la question de la circulation au Liban s'avère assez bizarre. Lorsque les routes sont bondées, ceci tape sur les nerfs des citoyens et gaspillent leurs temps. Cependant, quand elles sont vides, les accidents meurtriers se multiplient et le résultat : des centaines de morts, de blessés et même d’handicapés.

D'autre part, il est incontestable que les fêtes constituent un temps de joie et de plaisir. Or, ce n'est pas le cas au Liban. Le Libanais a le cœur qui se serre lors des périodes des fêtes vue le grand embouteillage résultant de l'entrée des milliers de voitures arabes à ses territoires dans certaines saisons. De même, nombreux sont qui tirent un bon augure de la pluie. Néanmoins, au Liban c'est toute une autre histoire. Avec les premières averses de la pluie, les routes se fourmillent formant ainsi une longue queue des voitures entassées.

Certes, la crise de la circulation au Liban n'est pas nouvelle. Cependant, c'est la première fois qu'un premier ministre, Saad Hariri, préside personnellement un entretien pour plancher sur ce sujet. Plusieurs autres entretenus ont été tenus au maints ministères et administrations concernés afin de prendre des mesures promptes pour amoindrir la crise de la circulation dans la capitale et ses banlieues. Les participants ont décidé de mettre un plan rapide sur le terrain pour activer les groupes de circulation en leur accordant plus de fonctionnaires dont le nombre atteindra 1757 remplaçant les 400 employés actuellement.
 De fait, la question de la circulation et d'autres sujets touchant directement la vie des citoyens sont insérés dans une partie de la déclaration ministérielle appelées " priorités du citoyen … priorités du gouvernement".
De plus, le ministère de l'Intérieur et la direction des Forces de Sécurité Intérieure ont promulgué une résolution de lancer une campagne intensive pour refréner les violations de la circulation.

De sa part, le président de l'Union des syndicats des conducteurs des voitures publiques du transport terrestre Abdel Amir Najdah a salué le Premier ministre Saad Hariri quant à sa préoccupation de cette question.
De même, il a présenté au M. Hariri deux propositions: la première est de lutter contre les voitures privées et falsifiées qui concurrent les taxis et les détenir fermement. La seconde consiste à l'adoption du travail pair et impair à l'exception des divers genres des voitures publiques ainsi que les véhicules de l'armée et des forces sécuritaires en attendant la solution de la crise.

De fait, ces mesures et ces propositions de la solution de cette crise n'ont pas été les premières.
En 2008, l'organisation YASA, active dans le domaine d'édification des jeunes contre les dangers de la vitesse et les divers périls qui prennent lieu sur les routes libanaises, a proposé deux projets: une nouvelle loi de la circulation et une évolution du projet du transport urbain.
Cependant, ces 2 projets demeurent dans les tiroirs ou sur les tables de la commission des travaux publics et du transport parlementaire.

Concernant les causes de la crise de la circulation, elles sont nombreuses :
En effet, la loi de la circulation au Liban date de l'année 1967 où le nombre des voitures ne dépassait pas 50 milles. Cependant, cette loi n'a pas été amendée malgré la massive augmentation du nombre des voitures atteignant le seuil d'un million et demi de voitures dont 500 milles se trouvent dans la capitale.
De plus, la possession de la voiture demeure une nécessité pour les différentes classes sociales. De fait, le possesseur d'une voiture sent qu'il est distingué et estime que la possession d'une voiture constitue un repère d'évaluation. Les statistiques ont révélé qu'un tiers des Libanais possèdent des voitures.
De même, les nombreuses barrières présentes devant les résidences des politiques et des leaders et devant les ambassades et les aéroports constituent une cause primordiale de cette crise. A ces causes s'ajoutent le mauvais état des routes et le mauvais comportement des conducteurs.

Finalement, la question lancinante qui se pose dans cet ordre : Est-ce que les efforts déployés par le Premier ministre Saad Hariri, le jeune ministre de l'Intérieur Ziad Baroud, le ministre des Travaux publics Ghazi El Aridi ainsi que les responsables concernés aboutissent à une solution de cette crise?  
 

                                                                                                                                            Reportage: Malak Assaf

  
 

//