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Gaza: Les mouvements de résistance palestiniens condamnent le massacre de journalistes par «Israël»

Gaza: Les mouvements de résistance palestiniens condamnent le massacre de journalistes par «Israël»
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Par AlAhed avec sites web

Les mouvements de résistance palestiniens ont fermement condamné le dernier massacre perpétré par «Israël» à Gaza, qui s'est soldé par le martyre de plusieurs journalistes et photographes.

Les forces «israéliennes» ont tué, ce dimanche soir 10 août, cinq employés de la chaine qatarie Al-Jazeera, dont les correspondants Anas Al-Sharif et Mohammed Qareqa, ainsi que les photographes Ibrahim Zaher et Mohammed Nofal, lors d'une frappe ciblée sur leur tente de presse située devant l'hôpital Al-Shifa à Gaza. Deux autres personnes ont également perdu la vie.

Le Hamas a qualifié «de crime sauvage» les actes de l'armée d’occupation «israélienne» dépassant toutes les limites du fascisme et de la criminalité.

Il a souligné que les journalistes assassinés avaient documenté les crimes de famine commis par «Israël» et mis en lumière la faim imposée à la population de Gaza.

Le Hamas a averti que l'assassinat de journalistes visait à réduire les médias au silence, ouvrant la voie à un crime majeur qu'«Israël» envisage de commettre à Gaza.

Dans ce droit fil, le mouvement a appelé la communauté internationale, le Conseil de sécurité de l'ONU et les journalistes du monde entier à condamner les crimes perpétrés par l’entité sioniste et à prendre des mesures immédiates pour y mettre un terme.

Le Jihad islamique palestinien a également dénoncé l'assassinat de journalistes, le qualifiant de «crime de guerre odieux» perpétré par «l'armée la plus brutale et la plus criminelle du monde».

Le groupe a tenu les gouvernements arabes et occidentaux responsables de leur incapacité à mettre fin aux atrocités «israéliennes» et a affirmé que cette escalade reflète le rejet par l'occupation de toute tentative de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers.

Le Front populaire pour libération de la Palestine (FPLP) a, quant à lui, considéré l'attaque comme étant un «crime de guerre à part entière», qui mettait au grand jour le fait que «l’entité d’occupation est l’ennemi direct de la vérité».

De même, le FPLP a considéré cet assassinat comme un «signe dangereux» de la volonté de l’entité sioniste de commettre de nouveaux crimes à Gaza tout en éliminant la couverture médiatique.

Il a critiqué l'hypocrisie d’«Israël», qui prétend autoriser la presse étrangère à entrer à Gaza tout en assassinant des journalistes locaux dont les seuls outils étaient «un microphone et une caméra».

Le Front a déclaré que le silence international sur de tels crimes équivaut à une «complicité» et a exhorté les syndicats de presse internationaux et les organisations de défense des droits de l’homme à demander des comptes à leurs auteurs devant les tribunaux internationaux.

Les Comités de résistance populaire en Palestine (CRP) ont également rendu hommage aux journalistes, honorant Anas Al-Sharif comme une «icône de la Palestine» dont le travail a révélé «l'holocauste sioniste».

Les Comités ont affirmé que cet assassinat contredit la propagande du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et démontre que «l'entité sioniste craint les mots, l'image, la caméra et la plume».

S'engageant à poursuivre sur la voie des martyrs, les CRP ont affirmé que leur lutte se poursuivra jusqu'à l'éradication de «l'entité meurtrière, du fascisme et du crime sioniste».

Le Fatah al-Intifada a, de son côté, exprimé sa tristesse pour les «martyrs de la voie de la vérité», avant d'affirmer que le ciblage des journalistes constitue une «violation flagrante des droits de l'homme et de la liberté de la presse».

Le mouvement a noté que l'objectif principal de ces attaques est «d'aveugler le monde sur les crimes» et d'éliminer les témoins documentant le «génocide du peuple palestinien à Gaza».

Il a appelé à une protection internationale pour les professionnels des médias afin de garantir leur sécurité dans l'exercice de leurs fonctions.

Le Mouvement des Moudjahidines palestiniens a aussi vivement condamné l'assassinat brutal de plusieurs journalistes par l'ennemi sioniste près du complexe médical Al-Shifa.

Parallèlement, le Centre de protection des journalistes palestiniens (PJPC) a condamné ce crime odieux, soulignant que l'assassinat des correspondants d'Al-Jazeera faisait suite à des mois d'incitation «israélienne» à la violence à leur encontre.

Le Centre a appelé à une «enquête internationale indépendante et transparente» sur le ciblage continu des journalistes à Gaza afin de garantir la responsabilité des auteurs et de mettre fin à la «politique d'impunité».

Il a également exigé que la communauté internationale fournisse «une protection immédiate et efficace aux journalistes palestiniens».

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