noscript

Please Wait...

achoura2025

 

Araghchi: Les tentatives de désarmement du Hezbollah ne sont pas nouvelles, ses armes sont indispensables sur le terrain

Araghchi: Les tentatives de désarmement du Hezbollah ne sont pas nouvelles, ses armes sont indispensables sur le terrain
folder_openMoyen Orient access_time depuis 2 jours
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec sites web

Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a déclaré mercredi 7 août, que son pays soutient le Hezbollah dans son refus de désarmer, affirmant que ces efforts sont voués à l'échec.

Il a ajouté dans une interview à la télévision d'État iranienne que «la tentative de désarmer le Hezbollah n'est pas une nouveauté, et les tentatives précédentes ont échoué pour des raisons connues, la plus importante étant que l'armement de la résistance a prouvé son efficacité sur les champs de bataille», soulignant que «Téhéran soutient le Hezbollah sans intervenir dans ses décisions internes».

Araghchi a indiqué que «le secrétaire général du Hezbollah a exprimé une position ferme, et la dernière déclaration du parti reflète la détermination de ce courant à résister aux pressions», ajoutant que «la réorganisation des rangs du parti confirme sa préparation, et qu'il dispose des moyens nécessaires pour se défendre».

Il a précisé que la décision finale sur la manière d'agir dans la prochaine étape revient uniquement au Hezbollah, et que l'Iran, malgré son soutien total, n'interfère pas dans ses choix.

Il a qualifié toute tentative de désarmement du parti de «grande faute», affirmant que de telles mesures ne mèneraient qu'à une intensification des tensions dans la région.

Le Hezbollah avait précédemment publié une déclaration, rejetant catégoriquement la décision du gouvernement libanais de charger l'armée d'élaborer un plan pour concentrer les armes entre les mains de l'État avant la fin de l'année, considérant que cette décision était le résultat de «pressions directes de l'envoyé américain Tom Barak», selon le texte de la déclaration.

Il a également qualifié cette décision de «contradiction avec la déclaration ministérielle, et représentant une atteinte à la souveraineté nationale et un mandat ouvert pour Israël».

Le Hezbollah a confirmé dans sa déclaration qu'il traiterait cette décision comme si elle n'existait pas, ajoutant que le retrait des ministres du Hezbollah et du mouvement Amal de la séance du gouvernement était une expression claire du rejet total de ce qui a été approuvé.

Il convient de noter que le gouvernement libanais avait tenu une séance, au cours de laquelle il a annoncé la charge de l'armée d'élaborer un plan pour appliquer la concentration des armes entre les mains de l’Etat avant la fin de l'année en cours, ce plan devant être présenté à la fin du mois d'août actuel.

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, avait précédé l'annonce de la décision gouvernementale en affirmant que le parti n'accepterait aucun calendrier pour le retrait des armes, appelant l'État libanais à se concentrer sur l'élaboration de plans pour faire face aux menaces et aux pressions et à assurer la protection du pays.

Comments

//