Belgique: Des partis flamands exigent le gel des investissements en «Israël»

Par AlAhed avec agences
Deux partis flamands de la coalition au pouvoir en Belgique, le CD&V (chrétiens-démocrates) et Vooruit (sociaux-démocrates), ont appelé à la suspension immédiate du soutien apporté par Flanders Investment and Trade (FIT) aux entreprises belges opérant en «Israël», alors que se poursuit l’offensive «israélienne» sur la bande de Gaza.
Cette décision fait suite aux précédentes demandes du parti d'opposition Groen, qui avait exhorté FIT à fermer son bureau de «Tel-Aviv», a rapporté lundi 4 août l'agence de presse Belga.
Le chef du CD&V, Sammy Mahdi, a déclaré que la promotion du commerce avec «Israël» contredit les appels à des sanctions. «Nous soutenons des sanctions économiques sévères contre Israël. Stimuler activement son économie par la promotion du commerce est en contradiction avec cette position», a déclaré M. Mahdi.
Cet appel intervient quelques jours avant la session d'urgence du Parlement flamand consacrée à Gaza, prévue le 14 août. Alors que le gouvernement flamand interdit les exportations directes d'armes vers «Israël» depuis 2006, une récente décision de justice a bloqué le transit de matériel militaire via la Belgique, mettant en lumière les limites du cadre réglementaire actuel.
Les partis envisagent également de suspendre l'accord d'association entre l’UE et «Israël» et de mettre fin à la coopération scientifique.
Bien que la politique étrangère soit fédérale, la région flamande pourrait agir de manière indépendante sur ses propres leviers économiques et commerciaux. Une pression croissante s’exerce ainsi sur le chef de la coalition, la N-VA, principal parti de la majorité flamande, pour qu'il réagisse.
Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, l'armée d’occupation «israélienne» mène une offensive brutale sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, tuant plus de 60 800 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants. Cette campagne militaire a dévasté l'enclave et l'a amenée au bord de la famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahou et son «ancien ministre de la Guerre» Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
«Israël» est également confronté à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre contre l’enclave.
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