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Il semblerait que le Liban soit enfin sorti du tourbillon de conflits qui contrôlait la vie politique durant ces cinq années et paralysait le développement et l'accroissement du pays. Une période de réconciliations internes et externes apparaît sur scène mais c'est la visite du premier ministre Saad Hariri en Syrie qui, en particulier, préoccupe les journaux de ce matin.
En fait, la date précise de la visite n'a toujours pas été fixée, d'après le quotidien Al akhbar "le premier ministre parlera au nom de la délégation libanaise dans le sommet de Copenhague le 15 décembre et retournera au Liban pour mettre la touche finale sur les préparatifs de sa visite en Syrie". Une visite qui s'effectuera semblerait-il par voie aérienne, ce qui parait déplaire aux responsables syriens qui préféreraient, de même d'après Al Akhbar, confirmer le voisinage géographique des deux pays à travers l'entrée du premier ministre libanais dans les territoires syriens par voie terrestre. Le quotidien a indiqué "qu'un grand nombre de députés du courant du Futur souhaiterait monter en avion avec leur chef ou le retrouver à l'aéroport de Damas, mais Hariri a déclaré son intention de ne pas être accompagné des députés de son bloc parlementaire vu que sa visite aura lieu en tant que premier ministre et non pas en tant que chef du courant du Futur".
A propos du vote de confiance au gouvernement le quotidien a indiqué que les préparatifs révèlent que la séance de discussion de la déclaration ministérielle s'étendra sur plus que trois jours vu le grand nombre des députés demandeurs de parole qui atteint les 60 députés, rapportant des sources parlementaires que "la séance de discussion sera vitale malgré le grand nombre de députés demandant la parole".
D'un autre côté, à la veille du vote de confiance au gouvernement le Liban reçoit le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbass durant deux jours pour discuter, d'après le quotidien Annahar, "de ce qui a été décidé dans la déclaration ministérielle à propos du Dossier palestinien et en particulier l'engagement du nouveau gouvernement envers les refugiés palestiniens et la promesse de mener une campagne arabe et internationale au sujet du Droit de retour". Les discussions traiteront, de même, les conditions de vie dans les camps palestiniens et la reconstruction du camp "Nahr Lbared" ainsi que le désarmement des groupes palestiniens à l'extérieur des camps. Dans sa manchette, Assafir s'est demandé si "le président Abou Mazen serait convainquant dans sa demande au Liban d'être présent dans le conseil de sécurité pour défendre les droits des palestiniens, alors que le rapport de Goldestone est encore mûr dans la mémoire de son peuple, des libanais et du monde entier ?"* .
Sur un autre niveau, l'ouverture du sommet de Copenhague qui s'étend jusqu'au 18 décembre occupe une place importante dans les manchettes de ce matin, le monde se préoccupe du réchauffement de la planète qui menace sérieusement l'être humain qu'il soit riche ou pauvre, oriental ou occidental, les chefs d'Etat se rassemblent dans la capitale danoise afin de trouver des solutions qui protégeraient l'environnement.