noscript

Please Wait...

Nouvelle escalade dans la cyberguerre: L’Iran pirate les caméras de surveillance «israéliennes»

Nouvelle escalade dans la cyberguerre: L’Iran pirate les caméras de surveillance «israéliennes»
folder_openIran access_timedepuis un jour
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

L’Iran aurait piraté des caméras de surveillance en «Israël», selon Bloomberg, révélant un nouveau front dans la cyberguerre.

L’Iran a réussi à pirater des caméras de sécurité à l’intérieur d’«Israël» pour récolter des infos sensibles, rapporte Bloomberg citant des responsables «israéliens» : des hackers iraniens auraient pris le contrôle de plusieurs caméras de surveillance connectées en «Israël» afin de récupérer des images et des données pour alimenter les services de renseignement de Téhéran.

Plus tôt cette semaine, après que des missiles balistiques iraniens ont percé des immeubles de grande hauteur à «Tel-Aviv», un ancien responsable «israélien» de la cybersécurité a lancé un avertissement sévère à la radio publique : «Éteignez vos caméras de sécurité ou changez vos mots de passe».

Piratage en direct après les frappes

Rafael Franco, ancien directeur général adjoint de l’«Autorité israélienne de cybersécurité», a déclaré que « ’Iran a tenté ces derniers jours d’accéder à des caméras privées en Israël pour comprendre ce qui s’est passé et où ses missiles ont frappé, afin d’améliorer leur précision».

Un porte-parole de l’«Autorité israélienne de cybersécurité» a confirmé que « les caméras connectées à Internet sont de plus en plus ciblées dans le cadre des plans de guerre iraniens ».

Il a ajouté : «Nous avons observé ces tentatives tout au long de la guerre, elles refont surface aujourd’hui». Cela intervient à un moment où la diffusion d’images de sites de frappes en «Israël» sur les réseaux sociaux est officiellement interdite de publication, malgré le fait que certaines d’entre elles aient été largement partagées.

Selon Bloomberg, «cet avertissement n’est pas absurde». Les attaques iraniennes se sont accompagnées d’une cyberescalade réciproque.

La caméra, une faille de sécurité

Selon l’agence, «la plupart des caméras privées sont encore installées sans protection adéquate malgré les avertissements », précisant que « des mots de passe par défaut (tels que « 1234 ») sont utilisés tels quels, et que certains appareils diffusent des images en direct en ligne à l’insu de leurs propriétaires».

En « Israël », la «Cyber Agency» a averti que «66 000 caméras personnelles sont activées uniquement avec des mots de passe par défaut, ce qui en fait une cible facile».

Bloomberg a ajouté que «cette vulnérabilité a été exploitée à plusieurs reprises par les adversaires d’Israël, notamment lorsque des images de caméras installées à l’intérieur de kibboutz israéliens ont été découvertes dans la bande de Gaza après l’attaque».

L’ingénieur Peleg Wasserman a souligné que «des caméras faiblement protégées pourraient constituer un tremplin vers le piratage de l’ensemble du réseau», ajoutant : «Les utilisateurs négligent souvent les fonctionnalités de sécurité lors de l’achat d’un appareil, ce qui n’incite pas les entreprises à renforcer la sécurité de ces systèmes».

 

 

Comments

//