Promesse honnête III: Le CGRI cible un centre de «Mossad» à «Tel-Aviv», «les attaques s’intensifieront dans les heures à venir»

Par AlAhed avec agences

Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont affirmé mardi avoir notamment ciblé un centre du «Mossad», le «service de renseignement extérieur israélien».

Les Gardiens «ont frappé le centre du renseignement militaire de l’armée sioniste, Aman, et le centre de planification des opérations terroristes de l’entité sioniste, le Mossad, à Tel-Aviv. Ce centre est actuellement en feu», ont-ils déclaré dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.

Fortes explosions entendues à «Tel-Aviv» et al-Qods occupée

Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions «israéliennes» ce mardi matin après des tirs de missiles depuis l’Iran, a déclaré l’armée d’occupation «israélienne» dans un communiqué publié sur Telegram, tandis que des journalistes de l’AFP ont entendu de fortes explosions à «Tel-Aviv» et al-Qods occupée.

Les services d’incendie et de secours ont déclaré de leurs côtés avoir reçu de premières indications sur un «tir de missile et un incendie» dans une ville du district de «Dan», une zone entourant «Tel-Aviv».

«Vers 8 h 45, de nombreux appels ont été reçus (…) concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies sont en route vers le lieu de l’incident», ont-ils déclaré dans un communiqué.

Black-out imposé à «Glilot»

Concernant cette deuxième vague, des images publiées sur les réseaux sociaux puis repris par les médias «israéliens» avant d’être effacées ont montré un important feu qui s’est déclaré dans une installation à «Glilot» à «Herzliya».

Sa nature n’était pas identifiée au début.

Plus tard, des médias «israéliens» qui ont analysé ces images avaient conclu qu’elles montrent que «l’emplacement de l’attaque est un grand entrepôt ou une installation logistique utilisée pour toutes les activités logistiques de la division du renseignement militaire de l’armée israélienne».

«Les sites secrets alternatifs du cerveau électronique et de renseignement d’Israël, Unité 8200, à Herzliya, auraient été complètement détruits», ont-ils indiqué.

Plus tard, ils ont rapporté qu’un missile iranien est tombé sur un dépôt de munitions de la base d’entraînement dans un bâtiment appartenant à «la direction du renseignement militaire Aman».

Sachant qu’aucun communiqué de l’armée d’occupation n’a pas évoqué cette attaque, les médias rappellent que la censure militaire impose l’interdiction de publication sur un site ciblé et frappé par les missiles iraniens il y a peu dans la région de «Glilot» à «Herzliya».

«Israël» impose un black-out sur les sites importants ciblés par les missiles iraniens.

«Les attaques s’intensifieront dans les heures à venir»

Le général Kioumars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée iranienne, a par ailleurs averti mardi que «des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir».

Pour sa part, le conseiller du commandant du CGRI, le général de brigade Ahmad Vahidi, a déclaré ce mardi: «Nous ne sommes pas préoccupés par la prolongation de la guerre».

«Réduire nos stocks de missiles est absurde», a-t-il ajouté, soulignant que «nous n’avons pas encore utilisé nos capacités de missiles de manière stratégique».

Les salves de missiles iraniens tirées en riposte à l’agression «israélienne» ont fait 24 morts en «Israël» depuis vendredi, selon le «bureau du Premier ministre israélien».

Trois secouristes du Croissant-Rouge tués à Téhéran

Côté iranien, les frappes «israéliennes», qui ont visé des centaines de sites militaires et nucléaires, ont fait au moins 224 martyrs et plus d’un millier de blessés depuis vendredi, selon un bilan officiel établi dimanche.

Trois secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été tués lundi à Téhéran dans un bombardement durant leur travail, a annoncé l’organisation.

«Cet incident n’est pas seulement un crime contre le droit humanitaire international, mais aussi une atteinte manifeste à l’humanité et à la morale», a-t-elle condamné dans un communiqué, précisant que les victimes portaient secours à des blessés dans le quartier de Shahid Bagheri, dans le nord-ouest de Téhéran.

Des médias iraniens ont aussi rapporté que l’hôpital Farabi, situé dans la ville de Kermanshah (ouest), avait subi d’importants dégâts après une frappe «israélienne».

«Tous les congés des médecins et des infirmiers ont été annulés et il leur a été demandé d'être présents en permanence dans les centres médicaux», a cependant annoncé mardi l'agence de presse iranienne Isna, citant un responsable médical.