Une vingtaine de pays arabes et musulmans condamnent l’agression «israélienne» contre l’Iran

Par AlAhed avec agences

Vingt pays arabes et musulmans, dont le Qatar, Oman et le Pakistan, ont condamné lundi l'agression «israélienne» contre l'Iran appelant à la création d'une «zone exempte d'armes nucléaires» au Moyen-Orient.

Dans un communiqué conjoint publié lundi les signataires «condamnent les attaques israéliennes contre la République islamique d'Iran depuis le 13 juin 2025 et rejettent toute action considérée comme une violation du droit international, des principes et des buts de la Charte des Nations Unies».

Ces Etats musulmans soulignent de la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays, les principes de bon voisinage et le règlement pacifique des différends.

Ils expriment également leur vive préoccupation face à la dangereuse montée des tensions, qui a de graves conséquences pour la sécurité et la stabilité de l'ensemble de la région.

Ils soulignent par ailleurs «l'urgence de créer une zone exempte d'armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, s'appliquant à tous les États de la région sans exception».

Parmi les signataires figurent les médiateurs du Qatar et d'Oman, aux côtés de l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Soudan, la Somalie, la Mauritanie, l'Algérie, la Libye, le Koweït, l'Irak, la Jordanie, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Tchad, Djibouti, les Comores, la Turquie, ainsi que le Pakistan, unique pays musulman à posséder l'arme nucléaire et non-signataire du Traité sur la non-prolifération (TNP).

«Israël» est considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient.

Dans les premières heures de vendredi, l’entité «israélienne», avec le soutien des États-Unis, a lancé une offensive militaire d’envergure contre plusieurs sites civils, des infrastructures militaires, ainsi que des installations nucléaires à Téhéran et dans d’autres villes iraniennes.

Les vagues d’attaques aériennes «israéliennes» ont fait au moins 224 martyrs et plus d'un millier de blessés en Iran, dont la grande majorité des civils, selon un bilan officiel établi dimanche.