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Guerre à Gaza: L’Espagne annule un méga-contrat d’armement avec une entreprise «israélienne»

Guerre à Gaza: L’Espagne annule un méga-contrat d’armement avec une entreprise «israélienne»
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Par AlAhed avec agences

Le ministère de la Défense espagnol a décidé d’annuler l’achat de 168 postes de tir et de 1.680 missiles antichars Spike LR2, d’un montant de 287,5 millions d’euros (325 millions de dollars), qui devaient être fabriqués en Espagne sous licence de «l’entreprise israélienne Rafael Advanced Defense Systems», selon Cadena SER et El Pais.

Le programme de lance-roquettes multiples Silam va cependant se poursuivre mais sans intégrer de technologie de «l’entreprise israélienne Elbit».

Selon le quotidien espagnol, ces deux décisions font suite au plan de «désengagement technologique» de l’industrie militaire «israélienne», annoncé vendredi par Madrid, pour mettre fin à la «dépendance technologique» d’«Israël».

Le Spike LR2 est un système de missile guidé antichar de cinquième génération, d’une portée de 5,5 km au sol et de 10 km dans les airs, selon le fabricant «Rafael».

Vers un embargo international sur la fourniture d’armements à «Israël»?

Fer de lance des pays européens promouvant la fin du bain de sang perpétré par «Israël» depuis vingt mois, le gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sanchez est poussé à prendre toujours plus de mesures contre le «gouvernement israélien» de Benjamin Netanyahou, pressé par une opinion publique solidaire de la cause palestinienne ainsi que par l’aile gauche de la coalition au pouvoir. 

Ainsi, la mise en œuvre du plan lancé par le ministère de la Défense prépare l’entrée en vigueur de la proposition de loi – actuellement au Congrès à l’initiative de la coalition progressiste Sumar – sur l’embargo sur le commerce d’armes avec des pays inculpés par les tribunaux internationaux pour crimes contre l’humanité (comme «Israël»).

Pedro Sanchez, qui a utilisé pour la première fois, le mois dernier, publiquement le terme de «génocide» pour qualifier la situation à Gaza, a défendu un embargo international sur la fourniture d’armements à «Israël», et a inclus un veto sur l’utilisation de la technologie «israélienne» dans les systèmes d’armes fabriqués en Espagne.

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