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Le président iranien rejette les appels au démantèlement des installations nucléaires

Le président iranien rejette les appels au démantèlement des installations nucléaires
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Par AlAhed avec agences

Le président iranien Massoud Pezeshkian a rejeté dimanche comme «inacceptables» les appels au démantèlement des installations nucléaires d’Iran.

La question du «démantèlement de l’ensemble des installations nucléaires iraniennes est inacceptable pour nous», a-t-il déclaré, après une quatrième session de négociations avec Washington, ajoutant que «l’Iran ne renoncera pas à ses droits nucléaires pacifiques».

M. Pezeshkian a souligné que la République islamique d'Iran était «sérieuse» dans ses négociations indirectes avec les États-Unis pour parvenir à un accord basé sur la paix, mettant l’accent sur la détermination continue et totale du pays à poursuivre ses activités nucléaires pacifiques.

«Nous négocions sérieusement parce que nous aspirons à la paix», a-t-il déclaré, tout en soulignant que le pays ne renoncerait pas à ses acquis nucléaires, notamment dans le domaine de l'énergie pacifique.

« Nous continuerons à poursuivre ces activités pacifiques avec énergie», a-t-il ajouté lors d’une réunion du cabinet.

Pendant des années, les États-Unis et leurs alliés ont cherché à accuser la République islamique d'Iran de vouloir se doter d’«armes nucléaires», malgré les déclarations constantes et inébranlables de l’Iran selon lesquelles il ne cherche pas, ne développe pas et ne stocke pas de telles armes, conformément à ses principes moraux et religieux.

Les États-Unis et «Israël» ont également menacé à plusieurs reprises d’attaquer les sites nucléaires iraniens et appelé à la destruction totale des installations nucléaires du pays – une demande qui a récemment été répétée par le président américain Donald Trump.

Et ce, malgré le fait que l’engagement de la République islamique d'Iran en faveur d’un programme nucléaire pacifique a été pleinement confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui n’a trouvé aucune preuve à l’appui des affirmations de Washington et de ses alliés.

L'AIEA a placé les activités nucléaires de la République islamique d'Iran sous le contrôle le plus rigoureux de tout autre État membre, ce qui a permis une vérification complète de ces activités.

Pezeshkian a également noté que «la République islamique d’Iran n’a jamais cherché, ne cherche pas et ne cherchera jamais à se doter d’armes nucléaires».

Il a réaffirmé l’approche religieuse et juridique de la nation envers le développement des armes nucléaires, citant la fatwa (décret religieux) du Leader de la Révolution islamique, l'imam sayyed Ali Khamenei, qui interdit catégoriquement toute démarche en ce sens.

Le président a déclaré que l’Iran poursuivait résolument ses travaux sur l'énergie nucléaire, car cette technologie bénéficiait considérablement à la nation, non seulement en termes de production d'énergie, mais aussi dans des secteurs vitaux tels que la médecine, l'agriculture et la protection de l'environnement.

La session du cabinet a également abordé des questions régionales plus larges, avec notamment une nouvelle réitération de la volonté de l’Iran de promouvoir la paix et la sécurité dans toute la région.

Il a réitéré la conviction de l’Iran qu'une région d'Asie de l'Ouest stable, sans interférence de puissances étrangères, était possible.

Le président iranien a donc appelé à la solidarité régionale, tout en dénonçant le régime israélien qui exacerbe l’instabilité dans la région par son occupation incessante et ses actes d’agression meurtrière.

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