Les États-Unis dépêchent un deuxième porte-avions au Moyen-Orient

Par AlAhed avec agences

Un deuxième porte-avions américain, l’USS Carl Vinson, a récemment rejoint l’USS Harry S. Truman dans le Moyen-Orient, alors que les forces américaines intensifient leurs frappes aériennes quasi quotidiennes contre le mouvement de résistance yéménite, Ansarallah.

Dans un communiqué publié le 10 avril sur le réseau social X (anciennement Twitter), le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) a confirmé l’arrivée de ce porte-avions, avec son escadre aérienne composée de F-35C Lightning II, dans la région.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une "stratégie militaire renouvelée", le Pentagone ayant annoncé la semaine dernière qu’il augmentait à deux le nombre de porte-avions américains au Moyen-Orient.

En mars, une offensive aérienne américaine a été lancée contre le Yémen. La campagne militaire s’est intensifiée le 15 mars après que le président Donald Trump a ordonné une approche plus agressive contre le Yémen.

Depuis lors, plus de 100 cibles - y compris des installations de commandement et de contrôle et des sites de fabrication et de stockage d’armes - dans les zones contrôlées par le mouvement Ansarallah, ont été frappés par Washington, a déclaré mercredi, un responsable américain de la défense à l’AFP.

Cependant, les forces militaires yéménites ont continué à revendiquer des attaques contre les navires américains et "Israël".

Le mouvement de résistance Ansarullah a commencé fin 2023 à mener des opérations contre les navires américains dans le cadre de l’opération « Victoire Promise et Djihad Sacré » en soutien à Gaza, lorsque l'entité israélienne a déclenché sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

Les forces navales américaines ont été soumises à d’intenses représailles yéménites, à la fois en réponse à l’aventurisme militaire de Washington et à sa complicité dans le génocide mené par l'entité israélienne à Gaza.

Les forces armées yéménites ont également déclaré qu’elles ne cesseraient pas leurs opérations tant que les offensives terrestres et aériennes d’"Israël" à Gaza ne prendraient pas fin.