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«Israël»: 200 ex-officiers de marine et de médecins réservistes dénoncent la guerre prolongée à Gaza

«Israël»: 200 ex-officiers de marine et de médecins réservistes dénoncent la guerre prolongée à Gaza
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Par AlAhed avec sites web

Plus de 150 anciens officiers de la marine et des dizaines de médecins réservistes «israéliens» ont publié jeudi 10 avril des lettres appelant à une cessation immédiate de la guerre à Gaza, afin de permettre le retour rapide des captifs.

Ces prises de position font suite à une lettre similaire rendue publique par près de 1 000 anciens membres de l’armée de l’air, dont 60 réservistes actuellement en service.

La lettre rédigée en hébreu par les anciens officiers de marine – adressée au «Premier ministre», au ministre de la «Guerre», aux membres du «gouvernement» et de la «Knesset», à la chaîne de commandement de l’armée ainsi qu’au public «israélien» – accuse l’exécutif de faire passer «des intérêts politiques et personnels avant les considérations sécuritaires».

«Cinquante-neuf otages sont toujours dans les tunnels du Hamas, et le pays se détourne progressivement de son devoir de les ramener chez eux», ont écrit les officiers.

Ils dénoncent la conduite du «gouvernement», affirmant qu’elle «sape les fondements de l’esprit d’État, érode la confiance du public et soulève de graves inquiétudes quant à une instrumentalisation des décisions sécuritaires à des fins illégitimes».

«La reprise des combats retarde la libération des otages, met en danger les soldats et touche des civils innocents», poursuivent-ils.

Des dizaines de médecins ont également appelé à l’arrêt de la guerre et au retour des otages

Dans une lettre distincte, rapportée par le site «Ynet», des dizaines de médecins réservistes réclament également l’arrêt immédiat de la guerre à Gaza, afin de permettre le retour des captifs.

Les signataires estiment que la poursuite de l’opération militaire met en danger les soldats comme les captifs encore détenus – comme en témoignent les 40 captifs qui ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre.

«Nous appelons les dirigeants israéliens à retrouver la raison», écrivent-ils.

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