Le général Aoun décèle une "lumière à la fin de ce sombre tunnel’’

Le général Michel Aoun, chef du groupe parlementaire "Changement et Réformes", annonce avoir tourné temporairement la page du passé, et que le dossier de la campagne menée contre lui est en "phase d'hibernation". Dans une interview accordée au quotidien émirat "Albayane", le chef du "Courant Patriotique Libre" (CPL), s'est déclaré optimiste quant à l'audience que le Premier ministre désigné Saad Hariri avait accordée à son groupe parlementaire, le "Changement et Réformes". A noter l'existence de certains facteurs qui ont marqué cette réunion, notamment, le ton, l'attitude, et l'écoute, indique Aoun. Il aurait en outre précisé que ces consultations ont pris la forme de "questions - réponses" et "notre entrevue avec Hariri n'a pas inclu des questions embarrassantes". Toujours au sujet gouvernemental, le général évoque la nécessité de former un gouvernement d'unité nationale, assurant de ce fait que la formule "15 + 10 + 5" est toujours en vigueur, et "toute version tenant compte de la diversité serait alors discutable". Pour ce qui est du sujet de la résistance, l'ancien commandant en chef de l'armée affirme avoir fait part à Hariri de son soutien à la résistance, lui assurant qu'il n'y a pas de substitut à cette force-là, parce que les armées classiques n'ont pas la capacité de vaincre Israël. Le féodalisme politique, les "Lords" des guerres confessionnelles, et les propriétaires des transactions: Voilà, selon Aoun, les 3 obstacles qui entravent le processus de la réforme au Liban. Assurant qu'il est "présent", et qu'il adopte une approche réformatrice, le chef du CPL promet de dénoncer la corruption dans les ministères, tout en décelant une "lumière à la fin de ce sombre tunnel".

