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Bahreïn: Un an de la révolution

Bahreïn: Un an de la révolution
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Les Bahreïnis ont commémoré hier le premier anniversaire de la révolution du 14 février, au sein d'une recrudescence de violence exercée par les forces du régime contre les manifestants pacifiques. Les mesures oppressantes de la part du régime sont arrivées au point d'attaquer et persécuter tout manifestant contre le régime d'Al khalifa.

Les manifestants se sont précipités à la Place de la Perle, démolie par les autorités, et renommée "leBahreïn: Un an de la révolution croisement d'Al-Farouq". Ils ont réussi à franchir les barrières des forces de sécurité bahreïnies alors que 25  blindés des forces bahreïnies se sont dirigés vers la place, selon la chaîne al Alam.

De même, la chaîne rapporté que deux femmes ont été arrêtées, alors qu’elles se dirigeaient vers la place de la Perle, et ont été rouées de coups par les forces policières féminines puis emmenées vers une destination inconnue.


"La foule de manifestants est formée d'hommes, de femmes, de grands et de petits, qui ont mis leurs linceuls et porté des copies du Coran sacré et le drapeau du Bahreïn, pour reconnaitre les sacrifices des martyrs qui ont enflammé l'étincelle de la révolution", a expliqué le responsable dans l'organisation du Travail Islamique bahreïni Hicham Al-Sabbagh dans un entretien avec  Al Alam.

Al Sabagh a affirmé que les forces du régime ont attaqué les foules en utilisant les différents types d'armes, dont les armes interdits internationalement. De même, les hélicoptères militaires du régime ont survolé le ciel des régions voisines comme Al Deyr, Al Bilad et autres.

"Le peuple bahreïni ne pliera jamais aux méthodes oppressantes pratiquées par les forces du régime", a-t-il martelé.

Il faut noter que les forces sécuritaires du régime bahreinis, formées de membres asiatiques et bahreïnis, ont agressé les régions d'Al-Sanabis et Al-Borhama, en causant beaucoup de dégâts, et commettant de nombreux crimes.

Selon l'organisation Al Wefaq, ces forces armées ont agressé les domiciles dans ces régions d'une manière féroce, faisant irruption dans les maisons, en cassant les appareils et volant l'argent et les propriétés précieuses. Les deux régions sont toujours exposées au danger du crime et de l'agression de la part des forces sécuritaires armées du régime, et les citoyens éprouvent la terreur des pratiques non humaine des forces du régime.


Parallèlement, Amnesty International a demandé « aux autorités bahreïnies de libérer  tous les manifestants qui ont été arrêtés,  en particulier le militant des droits de l’Homme, Abdul Hadi al-Khawaja, estimant que le droit d'opinion et le droit de manifestation pacifique est incontestable ».


 

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