Al Binaa: Le plan arabe sur la Syrie est le résultat d’une coopération "américaine-saoudienne-qatarie"

Des sources proches de la Ligue arabe ont révélé au quotidien Al Binaa que "la préparation de la formule du plan adopté par la Ligue arabe durant la réunion du Caire avait commencé il y a plus d'une semaine avant la réunion des ministres arabes des affaires étrangères, dans un cercle étroit formé de l'Arabie saoudite et le Qatar et supervisé par les Etats-Unis".
Les mêmes sources ont rapporté que "le premier ministre qatari Hamad ibn Jassim al-Thani a pris en charge de convaincre certains pays hésitants, tandis que l'Arabie Saoudite s'est occupée d'assurer l'ambiance convenable pour ce projet, avec d'autres pays du Golfe. Des communications ont eu lieu avec le Caire particulièrement, qui a manifesté un peu de prudence et de vigilance".
Le quotidien a souligné "qu'à la lumière de ce mouvement qui n'a pas parvenu à une fin décisive et unanime, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est intervenue personnellement et directement afin d'obtenir l'unanimisme sur ce projet, qui constitue une entrée pour l'internationalisation de la crise, et qui s'oppose complètement avec la formule du protocole signé entre Damas et la Ligue".
Aussitôt que le rapport des observateurs arabes s'est avéré à l'intérêt de la Syrie en plusieurs points, révélant la campagne contre celle ci, ces Etats se sont précipités à augmenter l'agressivité de la campagne lancée contre la mission des observateurs, et par la suite contre le protocole", ont ajouté les sources.
"Cette campagne fut couronnée ensuite par la position du ministre des Affaires étrangères saoudien qui a retiré ses observateurs de la Syrie", ont-elles signalé.
Concernant les positions prises par le chef des observateurs arabes en Syrie Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, ce dernier avait subi au Caire des pressions directes avant et après la préparation du rapport, dans le cadre de tentatives visant à l'obliger à changer ses positions ou prononcer des déclarations contraires. Cependant, M. al-Dabi n'a pas obtempéré , selon le quotidien Al Binaa.
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