noscript

Please Wait...

Damas rejette le plan de la Ligue arabe

Damas rejette le plan de la Ligue arabe
folder_openActualités access_time depuis 13 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le gouvernement syrien a rejeté le nouveau plan de la Ligue arabe sur un règlement de la crise dans le pays en le qualifiant d'"ingérence flagrante dans ses affaires intérieures", a rapporté la télévision officielle syrienne citant un responsable.

"La Syrie rejette les décisions prises à son encontre en dehors du plan de travail arabe et considère que celles-ci portent atteinte à sa souveraineté nationale et constituent une ingérence flagrante dans ses affaires intérieures", a-t-il affirmé.

Pour Damas, ce plan est une "violation flagrante" de la charte de la Ligue arabe.

Ce diplomate a indiqué que "le Conseil ministériel (de la Ligue arabe) aurait dû assumer ses responsabilités en arrêtant le financement et l'approvisionnement d'armes aux terroristes", tout en insistant que "la décision du Conseil ministériel, qui va à l'encontre des intérêts du peuple, n'empêchera pas la Syrie d'avancer dans sa politique réformatrice et d'apporter la sécurité et la stabilité à son peuple qui a prouvé durant la crise son attachement à l'unité nationale et son ralliement autour du président Assad".

Le plan de la ligue arabe

Réunis hier, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont adopté une nouvelle « feuille de route » pour un règlement en Syrie prévoyant "un transfert de pouvoirs du président Bachar al-Assad au vice-président et la formation d'un gouvernement d'union nationale dans les deux mois", qui sera présentée à l'ONU en vue de son approbation.

En détails, lors d’une conférence de presse au siège cairote de la Ligue, le Premier ministre et chef de la diplomatie qatarie Hamad ibn Jassim al-Thani a également annoncé que “l’organisation panarabe allait soumettre son initiative au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il la ratifie”. De même, cheikh Hamad a estimé que "le nouveau plan arabe préconisait un départ du régime syrien de manière pacifique", en exprimant l’espoir que le gouvernement syrien l’accepte.

Le projet de résolution tel qu’il a été décidé, appelle "à la poursuite de la mission des observateurs en Syrie et de la coopération avec le secrétaire général de l’ONU pour renforcer leur tâche". Il stipule également que "le président (Bachar el-Assad) délègue ses pouvoirs à son premier vice-président et que ce dernier ait toutes les prérogatives pour coopérer avec un gouvernement d’union nationale incluant l’opposition". Ce gouvernement d’union devra être formé dans un délai de "deux mois et sa présidence assurée par une personnalité de consensus. Sa mission sera d’appliquer le plan de sortie de crise de la Ligue arabe et de préparer des élections législatives et présidentielle pluralistes et libres sous supervision arabe et internationale". Le gouvernement d’union devra aussi préparer l’élection d’une assemblée constituante dans un délai de trois mois en vue de l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui sera soumise à un référendum.

Comments

//