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Crash d’Ethiopian Airlines en 2010 à Beyrouth : une erreur de pilotage

Crash d’Ethiopian Airlines en 2010 à Beyrouth : une erreur de pilotage
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L'accident d'un avion d'Ethiopian Airlines qui s'est écrasé en janvier 2010 au large du Liban, coûtant la vie à 90 personnes est dû à une erreur de pilotage, selon le rapport final officiel de l'enquête.

"Le rapport montre que le pilote et le co-pilote assument la responsabilité de l'accident du Boeing", a indiqué un responsable gouvernemental à l'AFP sous couvert de l'anonymat.

Le Boeing 737 d'Ethiopian Airlines s’était abîmé le 25 janvier 2010 en Méditerranée, peu après son décollage, en pleine tempête, de l’aéroport international de Beyrouth.

A bord de l’avion se trouvaient beaucoup de Libanais, de nombreux Éthiopiens, et également l’épouse de l’ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton.

Comme première réaction, Ethiopian Airlines a rejeté le résultat de l’enquête libanaise.
"L'avion s'est désintégré en vol à cause d'une explosion, qui aurait pu être provoquée soit par des tirs, soit par un acte de sabotage, soit par la foudre," a estimé le vice-président des opérations de vol de la compagnie, Desta Zeru, dans un communiqué.

Desta a indiqué qu'un rapport d'enquête réalisé par Ethiopian Airlines révèle au contraire, sur la base de témoins visuels, qu'une explosion s'est produite dans le ciel juste avant que l'appareil ne tombe dans la mer, signe, selon la compagnie, "d'un dommage extérieur".
Il accuse notamment les autorités libanaises d'avoir évacué des "informations cruciales", comme des rapports d'autopsie.

“Le rapport libanais est partial, il omet des faits, il rajoute des hypothèses et, de façon commode, exclut des faits établis", a poursuivi le responsable, "Nous le rejetons totalement".

Des médias mauritaniens, dont le site en ligne Al-Hurriat, avaient fait état d'une implication dans le Mossad dans le crash de l'avion éthiopien.

Dans les détails, la Mauritanie avait découvert sur son territoire un grand réseau d’espionnage formé d’homme d’affaires et d’activistes arabes. Ce réseau fut découvert lors de l'arrestation de l’un de ses membres, Farès Al-Banna, Jordanien d’origine palestinienne, accusé de vol.

Les forces de sécurité ont découvert à son domicile le brouillon d’une lettre écrite de sa main et adressée à l’ambassade des Émirats arabes unis à Nouakchott, et dans laquelle il écrit : « je m’appelle Farès Al-Banna, de nationalité jordanienne, et je travaille pour le Mossad israélien. J’ai participé à l’assassinat d'Al-Mabhouh et à l’explosion d’un avion éthiopien au Liban, à bord duquel se trouvait un membre du Hezbollah ».

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