Bahreïn: Reporters sans frontières condamne les agressions contre les journalistes

Reporters sans frontières condamne les agressions contre les journalistes au Bahreïn, qui persistent malgré les engagements prononcés par le gouvernement suite à la publication du rapport de la Commission d'enquête indépendante, selon un communiqué de l'organisation internationale.
L'ONG a dénoncé l'agression contre le photographe Mazen Mahdi, le 3 janvier 2012, qui a été agressé devant les bâtiments de la police centrale de Samaheej (nord-est de Manama) bien qu'il portait un gilet estampillé “Press”. Il a alors reçu un violent coup à la tête, sans que les policiers avec qui il était aux prises n'interviennent.
"Les policiers ont ensuite refusé de recueillir sa plainte. Le photographe a été agressé quatre fois par les forces de l’ordre en trois semaines.
Par ailleurs, le communiqué a signalé que la blogueuse et activiste Zainab Al-Khawaja a été violemment arrêtée par les forces de sécurité à Manama à l'occasion d'une manifestation. Elle encourt deux ans de prison ferme pour “agression sur un policier”, “participation à un rassemblement illégal” et “incitation à la subversion du régime”, ces charges étant toujours maintenues contre elle.
Le communiqué a également noté que le correspondant du New York Times, Nick Kristof, et son cameraman ont été la cible de tirs de gaz lacrymogène, leur matériel étant endommagé.
L'organisation Reporters sans frontières a réclamé l'annulation des accusations contre la journaliste Reem Khalifa, correspondante de France 24. Parallèlement, la correspondante de Radio Monte Carlo Daouliya, Nazeeha Saeed, a été alertée par son avocat que la plainte qu'elle avait déposée suite aux tortures subies lors de son arrestation n'avait pas été instruite. Par la suite, le communiqué a exhorté les autorités à ouvrir une enquête sur cette affaire.
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