Le président du Centre bahreïni pour les droits de l’Homme battu par la police à Manama

"Des dizaines d'hommes armés, soutenus par des véhicules de police et des membres des forces de sécurité bahreïnies, ont commis des actes criminels, attaquant les maisons avec des cocktails Molotov", a affirmé le principal groupe de l'opposition Al Wefaq dans un communiqué.
Al Wefaq a ajouté que "29 maisons ont été attaquées de la sorte, et deux de ces maisons ont été prises d'assaut par des hommes armés, dans ce village situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale Manama".
L'ancien parlementaire d'Al-Wefaq, Matar Matar a déclaré à l'AFP que l'attaque sur Dar Koulaib est la troisième de ce type cette semaine. Expliquant l'attaque, M. Matar a précisé que "des civils munis de bâtons ont fait irruption dans le village, s'en prenant aux voitures et aux maisons".
Il a également ajouté que "le fait que les autorités ne réagissent pas fermement à ce type de comportement montre qu'elles les approuvent".
Parallèlement, le président du Centre bahreïni pour les droits de l'Homme Nabil Rajab a été battu par la police à Manama, selon un communiqué d'Al-Wefaq.
M. Rajab qui était à Manama pour "exprimer sa solidarité avec les manifestants détenus", a été grièvement blessé dans le visage après avoir été battu par des agents police, ainsi que le militant Yossef al-Mahafdha, lors de sa participation à l'une des marches pacifiques.
M. rajab a été emmené à l'hôpital de Salmania, pendant des activistes des droits de l'homme ont diffusé sur Youtube des vidéos le montrant en train de disputer avec un agent de police.
L’étudiant Hassan Oun, 18 ans, a été battu, torturé et menacé de viol par la police bahreïnie, après son arrestation à Manama le 3 janvier 2012.

Il a été interrogé pour avoir eu des contacts avec le centre bahreïni des droits de l’homme. Amnesty international, l’avocat de l’étudiant et d’autres témoins affirment avoir vu des traces de tortures sur le corps du jeune homme.
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années