Une nouvelle martyre bahreïnie ... et la répression continue

Une femme bahreïnie est tombée en martyr à cause des gaz toxiques tirés par les forces de sécurité lors d'une manifestation anti-gouvernementale qui a eu lieu près de la capitale Manama.

Fakhria Jassim, âgée de 55 ans, a été décédée après avoir inhalé du gaz toxique tiré par les forces du régime contre les quartiers d'habitations à "Jad Ali". Jassim a été ensuite emmenée à l'hôpital de "Salmania" mais elle a perdu la vie mardi soir.

Les Bahreïnis organiseront mardi prochain les funérailles de Jassim, originaire du village "Isa" dans le nord du pays. Jassim est la troisième victime de la répression violente des manifestations de la part du régime de la famille royale au Bahreïn dès novembre 2011.

Dans de diverses régions du Bahreïn, des manifestations ont été organisées pour commémorer le jour du martyr "Fadel Matrouk" durant lesquelles les forces de sécurité du régime ont tiré des bombes lacrymogènes sur les protestataires.

Parallèlement, les habitants du village "Koura" reconstruisent la mosquée "Qweqebat", démolie par les autorités il y a quelques mois.

Aujourd'hui, les Bahreinis se préparent pour organiser des marches pour commémorer le martyre de Sayed Hachem Said, 15 ans, tué par une bombe lacrymogène qui l'a atteint à la tête, tirée par les forces du régime dans le village de Sitra dans le nord du pays en décembre 2011.

Le 19 novembre de la même année, Ali Al-Badah, âgée de 16 ans, a perdu la vie après avoir été fauché par un véhicule dans le village de Juffair dans le Sud de Manama.

Il faut noter que des dizaines de personnes sont tuées et des milliers sont arrêtées, incarcérées ou licenciées au Bahreïn depuis le début des protestations populaires anti-régime en février 2011. De même, de nombreux travailleurs dans le domaine de santé, d'enseignants, de figures d'opposition et d'activistes de droits d'homme sont toujours en prison pour la participation dans des manifestations anti-gouvernementales.