"Les deux explosions survenues la semaine dernière dans le quartier de Kafar Soussé à Damas n'ont pas seulement visé des bâtiments des services de sécurité, mais également un faux cortège du chef des renseignements militaires de la province de Damas, le général Rustom Ghazali, ainsi que  le directeur général de la Sécurité d’Etat (Renseignements Généraux), Ali Mamlouki", a dévoilé une source bien informée et proche de la capitale syrienne à Alintiqad.

La source a confirmé les déclarations du ministre libanais de la Défense, Fayez Ghoson, selons lesquelles des groupes non libanais se sont infiltrés, il y a six mois, en Syrie à partir du nord et de la Békaa.

"Dans cette période, les services de sécurité syriens s'enquêtent sur le lieu où a été planifié le double attentat et ils mèment des actes sécuritaires précis pour faire face aux bandes armées", a-t-elle ajouté.

"Les responsables à Damas, poursuit la source, accordent une grande importance aux incidents sécuritaires sur le terrain afin d'empêcher leur propagation entre les différentes régions. Ils sont très rassurés de la cohésion du  régime al-Assad".

La source a affirmé que les Frères musulmans en Syrie ont revendiqué les explosions, puis ils ont démenti leur responsabilité par crainte des réactions vives qui ont condamné les attentats suicide".

"De fait, la confrérie n'a pas réalisé le vrai objectif auquel elle aspirait", a-t-elle expliqué, soulignant qu'un courant opposant éminent soutient les groupes infiltrés en Syrie, s'interrogeant qui financent les écoles religieuses qui propagent les idées des salafistes".