En cas de sanctions contre ses exportations pétrolières, Téhéran menace de fermer le détroit d’Ormuz

Le détroit d’Ormuz, par où passe 40 % du trafic maritime pétrolier mondial, sera fermé au transit de pétrole en cas de sanctions contre les exportations pétrolières iraniennes.

"Si on devait adopter des sanctions contre les exportations de pétrole iranien, aucune goutte de pétrole ne transitera par le détroit d’Ormuz", a ainsi déclaré le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi.

"Nous n’avons aucune envie d’hostilités ou de violence, mais les ennemis renonceront à leurs complots seulement le jour où nous les remettrons à leur place", a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient alors que la marine iranienne a entamé samedi dix jours de manœuvres militaires navales autour du détroit d’Ormuz.

Il convient de mentionner que près de 15,5 millions de barils de pétrole par jour, soit un sixième de la consommation mondiale, passe par le détroit d'Ormuz entre l'Iran et Oman à l'entrée du golfe Persique.

Juste quelques heures après la menace iranienne, le prix du pétrole dans les échanges a dépassé 100 dollars pour le baril.

D'importants analystes américains ont déclaré que si l'Iran parvient à fermer le détroit d'Ormuz, la flambée des prix du pétrole pourrait ruiner l'économie mondiale.