Bahreïn: les manifestations contre la brutalité du régime continuent

La police bahreïnie continue de réprimer violemment les manifestations populaires pacifiques dans le pays, tout en tirant des bombes à gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc contre les manifestants, les maisons des citoyens, et les sièges de l’opposition.
Mais quand même, les manifestations continuent dans la ville orientale de Sitra, le village du nord de Dair, et plusieurs autres régions.
En parallèle, les derniers rapports de Bahreïn ont révélé que le régime d'al-Khalifa a embauché des milices armées pour créer la peur et l'horreur parmi le peuple bahreïni et pour réprimer les leaders de la révolution.
Selon les rapports, ces milices, soutenues par l'armée et les forces de sécurité, ont attaqué les quartiers résidentiels dans la région de Hamad et Dar-al-Kalib, semant l'horreur parmi les gens.
Dans ce contexte, les médias d'Etat ont annoncé que les autorités bahreïnies avaient annulé les peines relatives à la liberté d'expression contre "343 suspects dans 34 cas" liées à des manifestations anti-régime en Février et Mars.
Cependant, Matar Matar, un membre du principal groupe d'opposition, Al-Wefaq, a démenti l'annonce, en affirmant qu'il s'agit «d'un spectacle médiatique, loin de toute application des recommandations de la commission d'enquête indépendante ».

