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Syrie: une première délégation d’obervateurs arabes à Damas sous trois jours

Syrie: une première délégation d’obervateurs arabes à Damas sous trois jours
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La Syrie a formellement accepté la venue d’observateurs arabes dans le pays. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal el-Maqdad a signé au Caire un document autorisant la venue d’observateurs, dans le cadre d’un plan de sortie de crise mis au point par la Ligue arabe.

Lors d’une conférence de presse à Damas, le chef de la diplomatie Walid Moallem a assuré que les observateurs arabes étaient les bienvenus en Syrie, ajoutant que « cet accord sera renouvelé dans un mois si les deux parties en sont d’accord ». De même, les observateurs pourront « accéder aux points chauds mais pas aux points militaires sensibles ».

M. Moallem a affirmé que son pays n’avait accepté de signer ce protocole que parce qu’il respectait sa souveraineté . « De nombreux pays dans le monde ne veulent pas reconnaître la présence de groupes terroristes armés en Syrie. Ils vont venir et ils vont voir qu’ils sont présents. Nous ne devons absolument pas avoir peur », a réagi M. Moallem.

Le secrétaire général de la Ligue Nabil el-Arabi a annoncé pour sa part qu’une première délégation se rendrait en éclaireur à Damas sous trois jours. Dirigée par Samir Seif el-Yazal, assistant du secrétaire général, elle sera « composée d’observateurs de la sécurité, du droit et de l’administration », a déclaré M. Arabi, précisant que des équipes incluant des experts des droits de l’homme suivraient.

Interrogé sur les sanctions économiques, le ministre syrien des affaires étrangères a souligné que « la Syrie a  des pays amis  qui sont au conseil de sécurité come la Russie, tout comme il y a des pays qui cherchent à internationaliser les sanctions économique, et je vous assure, tout comme je l’ai dit auparavant concernant la menace d’une agression militaire contre la Syrie,  l’internationalisation des sanctions économiques n’aura pas lieu car il est impossible ».

« Et s’ils croient que ces sanctions briseront la détermination du peuple syrien, ils se trompent littéralement » a-t-il ajouté.

Concernant les relations avec la Turquie, Mouallem a affirmé qu’il n’ y a pas de contacts directs entre lui et son homologue, ni entre les deux présidents, syriens et turcs, et que « le parti de la Justice et du développement voit d’un seul œil la crise syrienne, c’est pour cela que la Turquie a accueilli des individus qui ont de mauvaises intentions envers la Syrie».

Interrogé sur le projet russe au conseil de sécurité , Mouallem a assuré que le projet russe émane d'une coordination avec Damas, ajoutant que «  nous sommes en contact quotidien avec les Russes,  et il faut savoir que la Russie ne prend pas des décisions sous l'effet de l'émotion, la Russie adopte des positions après une étude sérieuse de ses intérêts dans la région et donc nos relations avec la Russie n’ont pas changé».

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